«Avec le départ de Gabriel Attal, c'est la macronie qui meurt», a affirmé ce vendredi sur CNEWS le vice-président du RN et député du Nord Sébastien Chenu.
«Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont fait énormément de mal à la vie politique française». Invité de La Grande Interview ce vendredi 6 septembre, Sébastien Chenu a évoqué la cérémonie de passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Michel Barnier à Matignon, ce jeudi 5 septembre, qu’il a jugée «lunaire».
Selon le vice-président du RN, le discours de l'ex-Premier ministre était «arrogant». «J’aurais aimé qu’il parle de son bilan», a affirmé le député du Nord. «Gabriel Attal disait qu’il allait "désmicardiser" la France», a-t-il rappelé, faisant référence à la déclaration de politique générale prononcée par l'élu de Vanves (Hauts-de-Seine) le 30 janvier dernier, au cours de laquelle il affirmait qu’une France «où beaucoup sont condamnés à rester proche du SMIC toute leur carrière» était inacceptable. «On n’a pas vu grand-chose de ce côté-là», a déploré Sébastien Chenu.
Le vice-président du RN a cependant félicité Michel Barnier, qui, selon lui, «a renvoyé dans les cordes» son prédécesseur lors de cette passation de pouvoir «un peu lunaire». En effet, le Premier ministre a promis «des changements et des ruptures», affichant sa volonté de «davantage agir que parler».
«La politique française est malade de la macronie»
«La politique française est malade», a déclaré l’ancien Premier ministre depuis Matignon ce jeudi. «Elle est malade de la macronie», a surenchéri le député du Nord. «Avec le départ de Gabriel Attal, c’est la macronie qui meurt», a salué Sébastien Chenu, avant d'avancer : «Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont fait énormément de mal à la vie politique française».
Le vice-président du RN a évoqué les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, accusant Emmanuel Macron et son ancien Premier ministre d’avoir «brouillé les repères du pays (…) et abîmé la politique française», notamment à cause des plus de 200 désistements de certains candidats, qui se sont retirés au second tour pour empêcher une victoire du Rassemblement national dans leur circonscription.