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Rentrée 2024 : ces pièges à éviter avant de souscrire une assurance scolaire

La rentrée des classes ce lundi est idéal pour évoquer les assurances scolaires proposées par les professionnels afin de protéger les enfants contre les incidents du quotidien. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Avec la rentrée des classes organisée dès ce lundi en France, la question liée à la souscription d'une assurance scolaire revient sur la table pour les parents d’élève. Voici donc les pièges à éviter avant de souscrire à l’une de ces offres.

Une protection multi-usage à un coût abordable. La rentrée des classes, instaurée ce lundi dans la grande majorité des établissements scolaires de l’Hexagone, est une grande source de stress pour bon nombre de parents. Afin d’alléger la charge mentale qui pèse sur ces derniers, une assurance scolaire est proposée par une variété de professionnels afin de protéger les enfants contre les incidents du quotidien.

Qu’est-ce qu’une assurance scolaire ?

Le premier point à souligner est qu’une assurance scolaire est facultative pour toutes les activités scolaires obligatoires, comme celles «inscrites dans l’emploi du temps de l’enfant», selon le site Service-Public.fr. Cette même source indique qu’elle est en revanche obligatoire pour les activités «organisées par l'établissement (visite d'un musée, séjour linguistique, classes de découverte)».

Dans les faits, l’assurance scolaire intègre deux garanties : une garantie responsabilité civile et une autre liée aux accidents corporels. La première englobe les dégâts causés par un enfant à autrui. La seconde couvre les dégâts subis par l’enfant, même s’il n’est pas responsable de la blessure ou de l’accident.

Le contrat d'assurance scolaire peut également proposer des garanties complémentaires (rackets, vols ou assistance permettant à un enfant malade de poursuivre sa scolarité à domicile). A noter que l’enfant est protégé, peu importe l’offre souscrite, dans l’établissement scolaire mais aussi sur le trajet de l’école. 

Les conseils pour choisir l’offre la mieux adaptée à votre enfant

«Il faut choisir la couverture la plus adaptée à la vie de l’enfant. Il y a des activités extra-scolaires qui sont plus développées au fur et à mesure qu’on monte en âge donc ça devient important de couvrir de mieux en mieux les enfants», a détaillé Stéphane Coste, le directeur général délégué de la Mutuelle Assurance de l’Éducation (MAE), pour CNEWS.

«Les situations qu’on rencontre les plus fréquemment sont des situations relativement bénignes, comme par exemple des lunettes ou des dents cassées, ainsi que tout ce qui se rapporte à des blessures légères. Nous avons dans 18% des cas des blessures sérieuses ou des dégâts importants», a listé ce dernier.

«D’autant que la couverture en assurance scolaire, même si ce n’est pas un achat neutre, est une couverture qui n’est pas si onéreuse par rapport aux risques encourus par les enfants», a précisé Stéphane Coste. En effet, la MAE traite en moyenne 160.000 sinistres chaque année, pour un budget moyen d’indemnisation de 650 euros par assuré pour les contrats d'assurance scolaire.

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