Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a annoncé ce mardi 20 août la mobilisation de 25.000 policiers et gendarmes pour la sécurité des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), soit 10.000 de plus que ceux prévus initialement. A cela s'ajoutera également 10.000 agents de sécurité privés.
Un enjeu important pour le pays. Jusqu'à 25.000 policiers et gendarmes et 10.000 agents de sécurité privés seront mobilisés pour assurer la sécurité durant les Jeux paralympiques de Paris se déroulant du 28 août au 8 septembre, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin. A titre de comparaison, 45.000 policiers et gendarmes ont encadré les Jeux olympiques, sans «incident majeur».
Si le ministre démissionnaire a assuré durant cette conférence de presse qu'il n'y avait aucune «menace caractérisée» durant les épreuves, Gérald Darmanin a aussi prévu «l'appui des trois forces d'intervention», c’est-à-dire un effectif de 300 agents de la BRI, du RAID et du GIGN, en plus des «10.000 agents de sécurité» qui complèteront le dispositif.
12 cortèges sécurisés sur le territoire
«Les Jeux paralympiques sont un enjeu au moment où il y aura une rentrée sociale, éducative et peut-être une rentrée politique et dont la vie économique reviendra classiquement dans la région la plus économique de France qu’est la région Île-de-France. Ces Jeux paralympiques sont aussi des Jeux où il y aura aussi un relais de la flamme, ce qui demande une importante mobilisation des forces de l’ordre», a rappelé Gérald Darmanin avant de présenter le dispositif de sécurité pour les Jeux paralympiques.
Le locataire de la place Beauvau a listé par la suite «12 cortèges qui vont être sécurisés sur l'ensemble du territoire», lors du trajet de flamme, qui va parcourir «33 départements», sans détailler le parcours de celle-ci pour ne pas ébruiter des «surprises» prévues par le Comité d'Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.