Championne paralympique de boccia, Aurélie Aubert s’est confiée ce vendredi sur sa nouvelle notoriété qu’elle a dû mal à apprécier.
Véritable découverte du grand public lors des Jeux paralympiques, Aurélie Aubert est entrée dans le cœur des Français en remportant l’or en boccia BC1 lors des Jeux paralympiques de Paris 2024 cet été. Mais sortir de l’anonymat n’a pas été facile pour la para-athlète de 27 ans, comme elle l’a raconté dans un entretien pour Ouest-France.
«Franchement je préférais la vie d'avant, a expliqué la Normande de 27 ans de nature très pudique. J’étais dans un magasin l’autre jour et des gens m’ont reconnue et m’ont demandé une photo. Quand je suis en compet’, ça va, mais quand je veux juste faire mes courses c’est là que ça me dérange. Je me dis qu’avec le temps, les gens vont un peu m’oublier…»
Son entraîneuse et assistante de jeu Claudine Llop a d’ailleurs confirmé qu’il «y a trop de sollicitations» et que son «téléphone n’arrête pas de sonner». «On espère maintenant qu’avec la notoriété de la médaille, on pourra vivre plus tranquillement et ne pas avoir à chercher de financements», a toutefois confié Claudine Llop.
Aurélie Aubert, qui souffre de paralysie cérébrale, avait eu l’honneur d’éteindre la flamme lors de la cérémonie de clôture au Stade de France. Elle compte bien être présente en 2028 lors des Jeux paralympiques de Los Angeles.