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JO 2024 : tout savoir sur la «Pride House», cette fan zone LGBTQ+ à Paris

Une première Pride House avait été inaugurée lors des Jeux olympiques de Vancouver (Canada) en 2010. [Stéphane DE SAKUTIN/AFP]

En marge des Jeux olympiques, ce lieu situé entre la Seine et le musée d'Orsay, entend défendre l’inclusion par le sport. Le site accueillera les membres et sympathisants de la communauté LGBT+ tout au long des JO 2024.

«La Pride House est et restera le symbole d’un espace inclusif et bienveillant pour toutes et tous, s’adressant au grand public». Depuis lundi, les membres de la communauté LGBT+ peuvent se rendre dans cette fan zone dédiée à l’inclusion alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a fait polémique. 

Située entre la Seine et le musée d’Orsay, ce lieu s’est donné la mission «d’agir pour le fair-play, l’inclusion, l’équité et le respect des personnes dans le sport, quelles que soient leur orientation sexuelle, leur expression ou leur identité de genre», est-il écrit sur le site internet de la Pride House

«A l'heure actuelle, les athlètes sont obligés de se cacher», a déploré Jérémy Goupille, le co-président de la fondation pour Fier Play, organisateur de la Pride House Paris 2024. Le lieu accueillera les membres et sympathisants de la communauté LGBT+ tout au long des JO-2024.  

Paris «s'est exprimé dans le respect, dans un mélange de tradition et de modernité qui honore notre pays», a affirmé la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, répondant aux controverses sur la cérémonie de vendredi. «C'est important d'envoyer un message positif qui rappelle que nous sommes tous égaux», a-t-elle ajouté en inaugurant cet espace. 

Un «combat pour la dépénalisation de l'homosexualité» 

Une scène accueillera chaque jour des athlètes de la communauté et un grand écran diffusera en direct leurs épreuves. «On est extrêmement soulagé de voir le projet aboutir», s'est félicité Hélène Germain, présidente de la fédération sportive LGBT+ qui lutte pour l'inclusion des personnes LGBT+ dans le sport.  

Le tableau des drag queens à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, en particulier, a donné lieu à de vives critiques de responsables politiques, surtout de droite, sur les réseaux sociaux, notamment en France et en Italie.  

«À tous les chrétiens du monde qui regardent la #cérémoniedouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations», s’est indignée Marion Maréchal le 26 juillet sur X. 

De son côté, la Pride House entend poursuivre sa mission notamment en faveur du «combat international pour la dépénalisation de l'homosexualité», a-t-elle précisé lors de l'inauguration. Une première Pride House avait été inaugurée lors des Jeux olympiques de Vancouver (Canada) en 2010. Plus que des espaces festifs, ces lieux ont pour ambition de contribuer à «créer un avenir sportif plus inclusif», a expliqué Jérémy Goupille. 

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