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La DJ Barbara Butch porte plainte pour cyberharcèlement après sa performance à la cérémonie d'ouverture

La DJ Barbara Butch a mixé lors de la cérémonie des Jeux olympiques, entourée de Drag Queens. [Instagram Barbara Butch ]

La DJ Barbra Butch a fait savoir, par l’entremise de son avocate, qu'elle portait plainte pour cyberharcèlement, après la vague de violences inouïes dont elle est victime sur les réseaux sociaux, à la suite de sa performance lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.

Elle ne compte pas se laisser intimider. La DJ Barbara Butch a publié sur ses réseaux un communiqué de presse de son avocate annonçant, qu’elle portait plainte pour cyberharcèlement alors qu’elle est victime de menaces, après sa performance à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, vendredi 26 juillet.

«Depuis la cérémonie (…), Barabra Butch fait l’objet d’une campagne de cyberharcèlement et de diffamation dont la violence est inouïe», a noté son avocate Audrey Msellati dans ce communiqué, précisant que l’artiste de 43 ans était «menacée de mort, de torture et de viol» et qu’elle était également «visée par de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste et grossophobe».

«Barabra Butch dénonce cette haine abjecte déversée par écrans interposées à l’encontre de ce qu’elle est, ce qu’elle représente, de ce qu’elle défend», poursuit-elle avant de conclure que sa cliente «entend poursuivre toute personne qui, à l’avenir chercherait à l’intimidité», incluant aussi bien les ressortissants nationaux comme étrangers.

Barbara Butch affirme ne pas «vouloir se taire» 

De son côté, l’artiste qui a fait le show aux platines vendredi entourée de drag queens, a réagi à cette publication, laissant en commentaire de ce communiqué, une prise de parole poignante. Elle a d’abord rappelé ses convictions profondes. 

«Mon engagement a toujours été celui de faire danser tout le monde et de permettre à ma petite échelle de faire nation sur le dancefloor. A travers mon activité de DJ et mon militantisme, j’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité – pour moi, c’est ce qui sauvera le monde, même lorsque celui-ci se délite».

Revenant ensuite sur la vague de harcèlement dont elle est la cible depuis la cérémonie, rappelant d’ailleurs que ce n’est pas la première fois, elle explique avoir d’abord envisagé de ne pas s’exprimer. Mais devant les proportions prises par cette haine en ligne, elle explique avoir finalement décidé de ne pas se taire.

«Si dans un premier temps j’ai décidé de ne pas prendre la parole pour laisser les haters s’apaiser, les messages que je reçois sont de plus en plus extrêmes. Tout cela pour avoir eu la chance de représenter la diversité de mon pays par l’art et la musique, aux côtés d’autres artistes et performers que j’admire», note l’artiste, avant de mettre le points sur les «i». 

«N’en déplaise à certains, j’existe. Je n’ai jamais eu honte de qui je suis et j’assume tout – y compris mes choix artistiques. Toute ma vie, j’ai refusé d’être une victime : je ne me tairai pas», souligne Barbara Butch, précisant qu’elle combattrait sans relâche les haters. «Je n’ai pas peur de ceux qui se cachent derrière un écran, ou un pseudonyme, pour vomir leur haine et leurs frustrations. Je les combattrai sans jamais trembler».

Et de conclure : «Je suis engagée, et je suis fière. Fière de qui je suis, de ce que je suis, et de ce que j’incarne, et pour mes proches, et pour des millions de Français».

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