À deux jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, les dépôts de préavis de grève se multiplient. Les danseurs de la cérémonie d'ouverture, les travailleurs dans les aéroports parisiens et les sapeurs-pompiers sont concernés.
Le poing levé en signe de protestation. Ce lundi, sur les quais de l'île Saint-Louis, environ 150 danseurs de la cérémonie d'ouverture ont brièvement refusé de participer à la dernière répétition générale. Ils dénoncent des inégalités de traitement pour les artistes recrutés pour le spectacle. Le syndicat des artistes-interprètes a même déposé un préavis de grève pour ce vendredi, jour de la cérémonie d'ouverture. À l’issue d’une nouvelle réunion organisée mardi soir, le syndicat a indiqué attendre «des propositions écrites» de Paris 2024 dans la matinée de mercredi avant toute décision pour la suite, et la situation ne semble pas s'améliorer, puisque ce mercredi matin, le préavis est toujours en cours.
D'autres syndicats souhaitent profiter de l'événement pour faire entendre leurs revendications. C'est notamment le cas dans les aéroports parisiens où Force Ouvrière a également déposé un préavis de grève pour vendredi. Ils réclament notamment une prime de 1.000 euros pour les employés du groupe ADP.
Paris n'est pas la seule ville concernée, dans la métropole de Lyon qui accueille des matchs de la compétition olympique de football à partir de jeudi, les sapeurs-pompiers seront en grève. Ils regrettent d'avoir reçu comme consigne de ne pas prendre plus de deux semaines de congés cet été, au lieu de trois normalement. Autre revendication, une prime plus importante puisqu'elle est de 200 euros, contre 1.600 euros pour les pompiers parisiens.
La tenue des épreuves ne devrait cependant pas être perturbée par ces mouvements.
