Après le tragique incendie d'un immeuble dans la nuit du 17 au 18 juillet à Nice, un hommage était prévu ce mercredi 24 juillet à 18h. Cependant, la marche blanche a été annulée, a confirmé la préfecture des Alpes-Maritimes.
Une semaine après le drame, les habitants du quartier niçois des Moulins avaient prévu de se réunir ce mercredi pour un hommage aux sept personnes décédées dans l’incendie survenu dans un immeuble pendant la nuit du 17 au 18 juillet.
La marche blanche a néanmoins été annulée, a confirmé la préfecture des Alpes-Maritimes à Nice-Matin, après une réunion houleuse entre l'association Nice Moulins Solidarités 06, qui avait déclaré le parcours, et des élus locaux. En lieu et place de ce rassemblement, un hommage organisé par la ville de Nice se tiendra ce samedi 27 juillet. Les informations relatives à cette nouvelle date sont pour le moment inconnues.
Le cortège devait partir à 18h de l'église Sainte-Monique, située non-loin de l’immeuble incendié, puis faire un tour dans le quartier des Moulins avant de se diriger vers la préfecture des Alpes-Maritimes. Un lâcher de ballons devait également lieu.
Un quartier bouleversé
Dans la nuit du 17 au 18 juillet vers 2h30 du matin, les sapeurs-pompiers étaient intervenus pour un violent feu d'appartement au 7e étage d’un immeuble situé rue Santoline (Alpes-Maritimes).
Le triste bilan s'était rapidement fait connaître : sept morts, dont trois jeunes enfants et un adolescent.
D'après le procureur de Nice, Damien Martinelli, six des sept victimes sont décédées dans l'appartement qui a pris feu, tandis que la septième s'était défenestrée pour échapper aux flammes.
Trois suspects toujours recherchés
Pour l'heure, une personne a été interpellée dans les Alpes-Maritimes, puis placée en détention provisoire. Un deuxième suspect a été interpellé en région parisienne, et a demandé un délai pour préparer sa défense.
Dans l’attente du débat devant le juge des libertés et de la détention qui se tiendra le 25 juillet à 14h, il a également été placé en détention provisoire.
Tous deux ont été mis en examen des chefs de «destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort», «destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes et ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours», «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime» et «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit» puni de dix ans d’emprisonnement.
Trois autres individus âgés de 23, 18 et 17 ans sont toujours activement recherchés et risquent la peine de réclusion criminelle à perpétuité.