Alors qu’Emmanuel Macron est sommé par certaines forces politiques de nommer un nouveau Premier ministre, plusieurs responsables politiques commencent à réclamer ni plus ni moins que la démission du chef de l'Etat. Une requête qui semble pourtant peu réaliste.
Maintenant que la période des législatives est terminée et que la composition de l’Assemblée nationale est connue, ce n’est toujours pas assez pour certains politiques qui exigent la démission du chef de l’État.
Alors que le blocage des institutions semble inévitable car aucun parti ou aucune coalition ne dispose d’une majorité franche, la seule solution est donc pour eux le retrait d’Emmanuel Macron.
«Il a créé le chaos, il a perdu dans les urnes, il essaie de gagner sur le tapis vert. Pour sortir de cette situation, il n’y a qu’une solution : qu’il remette sa démission», a notamment soutenu Éric Ciotti, le président des Républicains, dans les colonnes du Figaro le 17 juillet dernier.
Un scénario «imaginé» par Jean-Luc Mélenchon
Au-delà de la droite, cette idée d’imaginer la démission d’Emmanuel Macron émerge aussi à gauche.
En effet, dans une interview accordée à nos confrères italiens de La Repubblica, Jean-Luc Mélenchon a considéré qu’il n’y avait «qu’une seule façon démocratique pour Emmanuel Macron de sortir de la crise institutionnelle», à savoir «partir».
Le leader des insoumis a considéré qu’une situation de blocage profiterait surtout à Marine Le Pen.
Si la démission d’Emmanuel Macron est demandée par ces cadres politiques, le chef de l’Etat n’a, de son côté, pas l’intention de quitter ses fonctions.