Le député sous la bannière de l'alliance de gauche NFP, Aurélien Rousseau, a salué ce lundi sur X la proposition de Laurence Tubiana pour Matignon par le PS, les écologistes et les communistes.
«Laurence Tubiana est une personnalité de premier plan. Elle a su allier tout au long de son parcours la compétence technique, la vision stratégique et la capacité à bâtir des compromis pour atteindre des résultats concrets. Son engagement est une chance pour la gauche et le pays», a-t-il écrit sur le réseau social.
.@LaurenceTubiana est une personnalité de premier plan. Elle a su allier tout au long de son parcours la compétence technique, la vision stratégique et la capacité à bâtir des compromis pour atteindre des résultats concrets. Son engagement est une chance pour la gauche et le pays
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) July 15, 2024
Le service politique de CNEWS a confirmé que le PS, les écologistes et les communistes avaient proposé, ce lundi 15 juillet, Laurence Tubiana au poste de Premier ministre à LFI.
Cette économiste a été ambassadrice pour les négociations de la COP21, a présidé la Convention citoyenne pour le climat et dirige actuellement la Fondation européenne pour le climat.
Les députés de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR), qui rassemble des élus communistes et ultramarins, ont «approuvé» lundi la reconduction à leur tête du député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, avant un vote formel dans la semaine, selon le groupe.
Le groupe revendique seize députés à ce stade et indique qu'il comptera un co-président ou vice-président ultramarin. Celui-ci devra lui aussi faire l'objet d'un vote, en même temps que celui reconduisant officiellement M. Chassaigne, et qui devrait avoir lieu «mardi ou mercredi».
La députée LR du Doubs, Annie Genevard, sera candidate au perchoir, a-t-elle affirmé à l'AFP ce lundi, sous réserve d'une validation de son groupe de La Droite républicaine. Cette désignation devrait intervenir mercredi 17 juillet, l'élection ayant lieu jeudi 16.
«J'ai exercé pendant un mandat les fonctions de première vice-présidente et tous les groupes ont salué ma gestion de l'hémicycle. J'ai toujours veillé à traiter tous les groupes avec une grande impartialité et un grand respect de l'esprit de cette institution», a souligné Annie Genevard auprès de l'AFP.
Dans un communiqué partagé sur X ce lundi, le Parti socialiste a indiqué s'être mis d'accord avec les écologistes et communistes sur une «candidature commune issue de la société civile» pour Matignon. Le Parti a appelé LFI «une reprise des discussions sur cette base».
Nous travaillons depuis des jours à former un gouvernement #NFP
Avec les écologistes et le PC, nous avons fait, ce jour, une proposition de candidature commune au poste de Premier ministre, capable de rassembler, et demandons à LFI une reprise des discussions sur cette base. pic.twitter.com/cCMD9mj1e9
— Parti socialiste (@partisocialiste) July 15, 2024
Emmanuel Macron a demandé, de nouveau, lundi à son camp de «bâtir une coalition républicaine» avec «les autres forces», lors d'une réunion au cours de laquelle a été abordée une stratégie pour «éviter» l'élection d'une personnalité de gauche à la présidence de l'Assemblée nationale, selon plusieurs participants.
Le président a réuni ce lundi pour un déjeuner le Premier ministre Gabriel Attal, le secrétaire général de son parti Renaissance, Stéphane Séjourné, le nouveau chef du groupe MoDem à l'Assemblée nationale Marc Fesneau, ainsi que les chefs de l'UDI et du Parti radical, Hervé Marseille et Laurent Hénart. Horizons n'était pas représenté, car son patron Edouard Philippe était en Irlande et son chef de groupe Laurent Marcangeli retenu en Corse.
Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a dénoncé sur X ce lundi la possible participation des ministres au vote pour le perchoir, à l'occasion du Conseil des ministres mardi 16 juillet.
«Cette rupture avec le principe élémentaire de la séparation des pouvoirs est hallucinante et inédite dans une "démocratie"», a regretté le député des Bouches-du-Rhône. « Combien de temps Macron va-t-il pouvoir détruire la crédibilité de nos institutions ? », a-t-il interrogé.
Cette rupture avec le principe élémentaire de la séparation des pouvoirs est hallucinante et inédite dans une « démocratie ».
Combien de temps Macron va t’il pouvoir détruire la crédibilité de nos institutions ? https://t.co/11XEZkfnND
— Manuel Bompard (@mbompard) July 15, 2024
Peu de temps après que La France insoumise ait annoncé son retrait des discussions du Nouveau Front populaire «sur la formation du gouvernement», l'ancienne députée LFI, Raquel Garrido, a réagi sur X.
«Le NFP ne peut pas être un cartel de chefs qui se jettent mutuellement la faute. Il faut inventer des pratiques démocratiques qui contrastent avec l’unilatéralisme macroniste. Que la plénière des députés se réunisse, rencontre les possibles candidat-e-s, et vote, à la fin», a-t-elle écrit sur le réseau social.
De droit de veto en droit de veto, les états majors des partis tournent en rond et exaspèrent. Sortez du huis clos. Le refus d’une personnalité de la société civile (laquelle ?) est à rebours de la nature profondément citoyenne du #NouveauFrontPopulaire. Le NFP ne peut pas être… https://t.co/URBGSfDuxn
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) July 15, 2024
La Droite républicaine a partagé un communiqué ce lundi dans lequel elle a dévoilé les objectifs d'un «pacte législatif d'urgence nationale».
«Le blocage des institutions ajouterait au désarroi national. Animés par le sens de l'intérêt général, nous porterons, à l'Assemblée nationale et au Sénat, un pacte législatif d'urgence nationale, comprenant une dizaine de textes législatifs», est-il indiqué dans le communiqué.
Ce pacte s'axe sur «l'augmentation réelle et durable du pouvoir d'achat par la valorisation du travail», mais aussi «favoriser la production industrielle et agricole dans nos régions» ou encre «rétablir l'ordre et le respect plutôt que l'impunité et l'immigration incontrôlée».
«Des lignes rouges claires» ont été établies par la Droite républicaine. «Aucune augmentation d'impôt ni baisse des pensions» pour les Français, a-t-elle revendiqué.
Dans un communiqué partagé ce lundi, La France insoumise a annoncé qu'elle se retirait des discussions du Nouveau Front populaire «sur la formation du gouvernement».
La raison de ce revirement est l'absence de «candidature unique à l'Assemblée nationale», selon la formation politique, qui fustige le «veto» du Parti socialiste «sur toute autre candidature que la sienne».
«Assez de manipulations. Notre décision est la suivante : nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé», a abondé le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X.
Le parti a notamment annoncé dans son communiqué «appeler à participer massivement à toutes les initiatives décidées par les organisations syndicales pour ce jeudi 18 juillet», pour dénoncer le «coup de force d'Emmanuel Macron».
Assez de manipulations. Notre décision est la suivante : nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 15, 2024
La France insoumise a fermé ce lundi la porte à une candidature issue de la société civile pour être Premier ministre d'un gouvernement de gauche, une hypothèse avancée par les socialistes, au motif qu'elle manquerait de «garanties» pour «la mise en oeuvre du programme du Nouveau Front populaire».
«Ce blocage politique ne se réglera pas par l'improvisation d'une candidature +extérieure+», a indiqué LFI dans un communiqué. La formation de gauche radicale a précisé par ailleurs «ne participer à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement», tant qu'un candidat commun de la gauche pour la présidence de l'Assemblée nationale n'a pas été trouvé.
Un gouvernement Ensemble-LR.
C’est ce vers quoi nous emmènent toutes les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale.
Est-ce vraiment la seule solution viable ?Sans vous mettre la pression chers députés, chers chefs de partis, rendez-nous fiers de vous… pic.twitter.com/KhtPSo0CRB
— Barbara Pompili (@barbarapompili) July 15, 2024
Les cinq anciens députés «frondeurs» de La France insoumise, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danièle Simonnet, siégeront dorénavant avec le groupe écologiste à l'Assemblée nationale.
«Nous avions un objectif commun de création d'un groupe plus large avec les députés communistes et ultramarins. Ce projet n'a pas pu voir le jour et nous remercions les députés écologistes et Génération.s de nous accueillir chaleureusement», a déclaré Clémentine Autain.
«Nous serons ensemble des agents fédérateurs de l'union des gauches et des écologistes, indispensable pour construire des majorités dans le pays», a ajouté la députée de Seine-Saint-Denis. L'ancienne présidente du groupe écologiste et favorite à sa propre succession, Cyrielle Chatelain, a confirmé à l'AFP que ses députés avaient voté à l'unanimité dans la matinée pour accueillir dans leurs rangs les cinq anciens élus insoumis. Le nom du nouveau groupe n'a pas encore été arrêté, précise-t-elle.
Selon des informations recueillies par CNEWS, Stéphane Lenormand, député de Saint-Pierre et Miquelon, pourrait prendre la présidence du groupe LIOT à l’Assemblée nationale. Il remplacerait ainsi Bertrand Pancher, qui n’a pas été réélu lors des élections législatives.
À l’issue de la réunion d'Ensemble, les membres du groupe ne voudraient ni de LFI ni du RN aux postes importants de l’Assemblée nationale.
Un conseil des ministres se tiendra ce mardi 16 juillet à 11h30, a appris l'AFP de source ministérielle.
Nous ne soutiendrons pas Yaël Braun-Pivet pour la présidence de l’Assemblée nationale. Comment voulez-vous expliquer que vous participez au barrage républicain un jour, mais que vous nouez une alliance avec le RN une fois les élections finies pour vous assurer une présidence ? pic.twitter.com/gFb0gsiNWX
— Olivier Faure (@faureolivier) July 15, 2024
Manon Aubry réagit à la tentative d'assassinat contre Donald Trump : «J'espère que ce climat de tension et de violence ne sera pas aussi fort en France» #LaGrandeInterview pic.twitter.com/O8TfLHzcWk
— CNEWS (@CNEWS) July 15, 2024
Manon Aubry : «Yaël Braun-Pivet magouille avec le RN et Sébastien Chenu pour se distribuer les postes» #LaGrandeInterview pic.twitter.com/tpdSoBS71b
— CNEWS (@CNEWS) July 15, 2024
Manon Aubry : «Je n'ai pas vraiment compris les raisons pour lesquelles Olivier Faure et le PS ont refusé la proposition d'Huguette Bello» #LaGrandeInterview pic.twitter.com/MGOszCN1K3
— CNEWS (@CNEWS) July 15, 2024
L'hypothèse Martine Aubry, maire PS de Lille, a été mise sur la table pour le poste de Premier ministre.
Interrogé à ce sujet sur France 2, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a expliqué que «c'est un nom qui a été évoqué. D'ailleurs ce n'est pas par nous qu'il a été évoqué. Martine Aubry a été consultée. Elle ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là».
«Quand il s'agit de choisir rien de moins que le Premier ministre, ça prend du temps», a justifié ce matin Olivier Faure sur France 2, rappelant que certains pays mettent «plusieurs mois» à se mettre d'accord sur leur coalition gouvernementale.
Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a indiqué n'avoir «aucune inquiétude» sur le fait de trouver un nom dans la semaine. «Un Premier ministre sera trouvé cette semaine», a-t-il assuré.
Alors que les candidatures, de tous bords, à la présidence de l’Assemblée nationale se multiplient, Charles de Courson, le plus ancien des députés, souhaite lui aussi tenter sa chance. Un profil centriste et consensuel qui pourrait apaiser les esprits au Palais-Bourbon.
Retrouvez notre article complet ici sur le candidat centriste.
Résultats législatives 2024 : démission du gouvernement, élection du président de l’Assemblée... Une semaine politique capitale s'ouvre ce lundi en France https://t.co/yBkhyFkecQ
— CNEWS (@CNEWS) July 15, 2024