En direct
A suivre

Résultats législatives 2024 : le camp présidentiel menace de censurer le nouveau gouvernement s'il inclut La France insoumise

Maud Bregeon, Benjamin Haddad et Mathieu Lefèvre font partie des opposants à l'entrée de LFI au sein du gouvernement. [Betrand Guay/GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Après l’annonce des résultats des élections législatives anticipées ce dimanche 7 juillet, les négociations et les rumeurs sur la formation d’un nouveau gouvernement de coalition vont bon train. Néanmoins, certains députés du camp présidentiel l’annoncent déjà : ils voteront la censure si un membre de la France insoumise en fait partie.

Pas encore de gouvernement mais déjà des avertissements. Avec la large avancée du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national au sein de l’Hémicycle, l’échiquier politique s’est redessiné et certains attendent la création d’un nouveau gouvernement de coalition. 

Cependant, les députés du camp présidentiel ne sont pas tous ouverts à une large coalition et notamment à une coalition avec La France insoumise qui est le parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’alliance des gauches. 

C’est par exemple le cas de Benjamin Haddad, député de la 14e circonscription de Paris. Dès sa réélection dimanche 7 juillet avec 72,33% des voix, l’élu Renaissance avait appelé à un rapprochement et une alliance avec Les Républicains et les divers-droite qui ont obtenu 66 sièges. 

Dans un message publié sur X ce mardi 9 juillet, Benjamin Haddad s’est montré inflexible. «Un gouvernement avec le moindre ministre insoumis : je voterai la motion de censure», a-t-il déclaré. 

Même son de cloche pour la députée Ensemble de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, réélue avec 56,12% des voix. «Un gouvernement incluant LFI, tout comme l’application du programme délétère du NFP, devra être censuré dans la foulée», a-t-elle indiqué sur X. 

Député de la 5e circonscription du Val-de-Marne, Mathieu Lefèvre, a, lui aussi, annoncé refuser l’entrée de La France insoumise au gouvernement. Si tel était le cas, il a appelé à «une inscription immédiate dans l’opposition parlementaire et une motion de censure dans l’heure».

L’annonce d’un remaniement ne devrait néanmoins par avoir lieu avant le 18 juillet, date de la première séance de la nouvelle Assemblée nationale. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités