Pour la majorité des terminales, c’est enfin l’été ! Les résultats du baccalauréat sont tombés aujourd’hui et 85,5% des candidats ont eu le soulagement de l’obtenir avant la session de rattrapages. Découvrez comment ce chiffre a évolué depuis 1966.
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet a annoncé ce lundi 8 juillet sur LCI que les résultats du bac au niveau national sont «bons», avec «plus de 85% de réussite, toutes filières réunies» avant la session de rattrapages.
Un chiffre légèrement en hausse, le taux de réussite aux premiers résultats étant de 84,9% l’année dernière.
En 1966, un candidat sur deux n'avait pas son bac
Si depuis les années 2000, le taux de réussite au bac dépasse systématiquement 80%, il n’a pas toujours été aussi haut. L’annonce des résultats avait par exemple été difficile pour les bacheliers de 1966 : cette année-là, seulement un candidat sur deux avait obtenu le sésame d’entrée dans les études supérieures.
Ce chiffre était toutefois, même pour l’époque, exceptionnel et dû à une épreuve de mathématiques particulièrement complexe.
Les choses ont cependant bien changé depuis 1966. Le cap des 70% de réussite est définitivement franchi en 1986 alors que le taux de réussite au bac stagnait entre 60% et 68% depuis dix-sept ans.
L’évolution du taux de réussite au baccalauréat est ensuite impressionnante. En 2002, il dépasse les 80% et seulement onze ans plus tard, les 90%.
Entre 2019 et 2020, le taux de réussite au bac a bondi en raison de la crise sanitaire ayant entraîné l’aménagement des épreuves. Elles avaient été annulées et seules les notes du contrôle continu hors période de confinement ont été prises en compte, précipitant le taux de réussite au baccalauréat général de 91% à 97,6% entre 2019 et 2020.
Gabriel Attal avait pourtant annoncé un taux de réussite probablement plus bas cette année
Le chiffre de 85,5% d’obtention du diplôme avant les rattrapages cette année «donne du bonheur» a lancé Nicole Belloubet.
C’est une petite surprise pour ceux qui se souviennent des propos de Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, en décembre dernier. «J’assume qu’on aura probablement un taux de réussite au brevet et au bac qui diminuera par rapport aux années précédentes» avait-il expliqué au micro de France Info en défendant une «école de la sincérité» qui refléterait «la réalité du niveau de nos élèves».