Les Français se sont mobilisés en masse pour les élections législatives anticipées. À 17h, ce dimanche 30 juin, le taux de participation était historiquement élevé en France (59,39%), soit près de 20 points de plus qu'en 2022 à la même heure (39,42%).
Du jamais-vu depuis en près de cinquante ans. Le taux de participation à 17h ce dimanche 30 juin, au premier tour des élections législatives (59,39%), n'avait jamais été aussi élevé depuis 1981.
Les Français se mobilisent pour ces élections législatives anticipées, conscients de l’importance de ce scrutin. En 2022, à 17h, seulement 39,42% des électeurs s'étaient déplacés aux urnes. La participation finale avait été en deçà de 50%.
Même si le taux de participation est en hausse partout en France, il existe encore des disparités entre les régions.
L'Île-de-France mauvaise élève
Les Franciliens sont ceux qui ont le plus de mal à se déplacer dans les bureaux de vote ce dimanche. S'ils votent largement plus qu'en 2022, c’est en Seine-Saint-Denis (47%), en Essonne (50,5%), dans le Val d'Oise (50,9%), dans le Val-de-Marne (52,1%), et en Mayenne (51,4%) que l’on vote le moins.
À Paris, le taux de participation est légèrement au-dessus de la moyenne nationale (60,87%), et presque deux fois plus élevé qu’en 2022 (36,57%).
Les sudistes plus assidus
Globalement, c’est dans la moitié sud et en Bretagne que les Français ont le plus voté ce dimanche, avec une mention spéciale pour le Finistère avec 68,26%, le Tarn (67,31%) et la Dordogne (66,82%), qui sont pour le moment les trois départements ayant la plus forte participation.
Il n’y a pas un seul département de France métropolitaine qui affichait à 17h un taux de participation inférieur à celui de 2022. Partout, la mobilisation est de mise.
Dans le détail, c’est en Mayenne, dans le Lot et dans la Drôme, avec une évolution de moins de dix points par rapport au scrutin de 2022.
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