En direct
A suivre

JO 2024 : cérémonie d'ouverture, sécurité, transports... La France est-elle prête à un mois des jeux ?

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 se tient dans 30 jours. [Ludovic MARIN / AFP]

Dans un mois jour pour jour, la France accueillera le monde à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Avec pas moins de 15 millions de visiteurs attendus dans la capitale, les autorités entament la dernière ligne droite d'une préparation minutieuse.

J-30 avant l'événement. Le 26 juillet prochain, dans un mois jour pour jour, les athlètes défileront sur la Seine à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le pays organisateur boucle ses derniers préparatifs avant l'échéance, malgré un contexte politique troublé. 

cérémonie d'ouverture 

Alors que devait se tenir un test ce lundi 24 sur la Seine, visant à perfectionner le passage des embarcations pour le jour J, cette répétition générale de la cérémonie d'ouverture a finalement été reportée à une date ultérieure.

Dans 30 jours, près de 180 bateaux transportant athlètes et délégations défileront du pont d'Austerlitz jusqu'au pont d'Iéna, au pied de la tour Eiffel. Ainsi, les autorités compétentes ont d'ores et déjà prévu l'interruption de la navigation en amont et après la désinstallation des équipements permettant de suivre la première cérémonie d'ouverture de l'histoire olympique à se tenir hors d'une enceinte fermée. 

L'autre enjeu clef pour que cette journée du 26 juillet 2024 se déroule sans accroc et marque l'histoire des Jeux est la gestion des spectateurs venus assister, sur les quais hauts et bas de la Seine, au défilé. En mars dernier, le ministre de l'Intérieur avait finalement abaissé la jauge à un peu moins de 330.000 personnes présentes au plus proche de l'eau. Pour mémoire, cette dernière avoisinait en 2021 les 600.000 personnes selon les mots de la ministre des Sports Amélie-Oudéa Castéra, et plus anciennement encore, les 2 millions de spectateurs par la mairie de Paris. 

Ces ajustements, censés être définitifs avec 222.000 personnes sur les quais hauts - munis d'un billet gratuit - et 106.000 sur les quais bas permettront de mobiliser un peu moins d'effectifs de police, présents aux côtés des membres de sécurité privée le 26 juillet. 

sécurité 

Concernant l'encadrement de l'événement qui s'étendra du 26 juillet au 11 août pour les Jeux olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques, la France poursuit l'avancement de son travail, notamment sur le renseignement. 

Gérald Darmanin avait indiqué en avril dernier que des opérations de criblages des personnes accréditées pour les JOP 2024, dont les effectifs de sécurité, étaient menées. Elles avaient ainsi conduit à «l'écartement de 161 personnes fichées S», à l'époque. 

Les membres des forces de l'ordre seront, bien évidemment, présents pour protéger et assurer leurs missions de surveillances tout au long de l'été, avec un dispositif qui devrait être le suivant : 30.000 policiers et gendarmes mobilisés sur l'ensemble du territoire sur les journées d'épreuves, accompagnés par 17.000 agents de sécurité, selon les chiffres communiqués par Beauvau et la préfecture de police de Paris. 

D'ici à quelques semaines, 5.000 militaires investiront le camp installé sur la pelouse de Reuilly (12e arrondissement), baptisé Alain Mimoun, médaillé d'or français en 1956 lors du marathon des Jeux olympiques d'été à Melbourne. Les soldats seront ainsi rapidement mobilisables. «L'objectif était de chercher un endroit qui soit le plus près possible des sites olympiques pour raccourcir au maximum les délais d'intervention», soulignait Philippe Pourquet, le directeur général de l'Economat des Armées début juin. 

transports 

Dans un mois, les visiteurs débarqueront, pour la grande majorité d'entre eux, par avions sur le territoire français pour participer à la grande fête sportive et populaire. Ainsi, ceux qui atterriront à l'aéroport de Paris-Orly pourront emprunter la ligne 14 du métro parisien, accessible aux voyageurs depuis ce lundi 24 juin. Les visiteurs pourront ainsi gagner le cœur de la capitale en moins d'une demi-heure, et même le stade de France, à l'autre bout de la ligne prolongée, est atteignable après avoir pris la passerelle à Saint-Denis-Pleyel. 

La plupart des trains (métro, RER et tramway) ont été habillés de la nouvelle signalétique permettant aux spectateurs de descendre aux meilleurs arrêts, les plus proches des infrastructures sportives. 

Idem sur le périphérique parisien, où les automobilistes n'ont pas manqué les inscriptions «Paris 2024» sur la voie la plus à gauche, où seuls les véhicules autorisés (délégation, secours, forces de l'ordre, personnalités politiques...) seront autorisés à circuler. Pour l'heure, les taxis seront autorisés à circuler librement pour déposer et récupérer un client dans la capitale, tandis que les VTC sont en attente de clarification sur leur liberté de mouvements durant l'été. Cela étant, la préfecture de police de Paris précise, sur son site, que les VTC «pourront eux aussi venir y chercher ou déposer un riverain», si ce dernier se situe dans une zone proche d'un site de compétition.

D'un point de vue général, il sera plus aisé de se rendre sur les différents sites de compétition (Concorde, Porte de Saint-Cloud, Bercy, la Chapelle...) via les transports en communs, dont la fréquence a été augmentée en conséquence, promettait Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et d'IDFM fin mars. 

Ainsi pour assurer les flux des «60.000 spectateurs par heure», soit 1.000 personnes par minute dans les transports aux abords des sites à Saint-Denis ainsi que dans les autres coins de la région, l'offre métros/trains/RER en Ile-de-France a été augmentée de 15%. Le but étant de proposer une offre quasiment similaire à celle d'une journée de printemps. «Pour la première fois, les sites olympiques seront intégralement accessibles en transports en commun par les spectateurs», précisait toujours la présidente de la région Ile-de-France il y a peu. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités