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Élections législatives 2024 : ces 12 punchlines qui ont marqué le débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard

Ce premier débat entre Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard arrive à seulement quelques jours du premier tour. [Dimitar DILKOFF / POOL / AFP]

Avant de s’affronter dans les urnes, les 30 juin et 7 juillet prochains, les trois représentants des principales forces politiques du pays ont débattu, ce mardi 25 juin, lors d’une soirée spéciale sur TF1. Voici les 12 punchlines de ce débat.

Gabriel Attal, Ensemble 

«Contrairement à mes concurrents, je ne veux pas promettre la Lune aux Français»

«Contrairement à mes concurrents, je ne veux pas promettre la Lune aux Français», a lancé Gabriel Attal pour répondre aux mesures proposées par Jordan Bardella pour améliorer le pouvoir d'achat des Français, et notamment sur la baisse de la TVA de 20 à 5,5% sur les carburants, qui ne serait, selon lui, pas financée. Le Premier ministre évoquait également l’augmentation du SMIC proposée par le Nouveau Front populaire, qui contraindrait, selon lui, les entrepreneurs à payer plus de charges et donc à licencier, créant ainsi une hausse du chômage. 

«Votre SMIC à 1.600 euros est une machine à détruire de l’emploi»

«Votre SMIC à 1.600 euros est une machine à détruire de l’emploi» a également martelé le Premier ministre, en s’adressant à Manuel Bompard, pour expliquer une nouvelle fois que cette mesure impliquerait une hausse des charges pour les patrons, qui ne serait pas supportable, et qui obligerait les chefs d’entreprises à procéder à des licenciements pour ne pas faire faillite, notamment dans les petites et moyennes entreprises (PME).

Manuel Bompard lui a répondu en expliquant que le gain de consommation, entraîné par cette hausse de salaire, remplirait le carnet de commande des entreprises, créant ainsi un «cercle vertueux», et que d'autres mesures seraient déployées pour les entreprises en difficulté. 

«Kylian Mbappé a eu tort de partir à Madrid car avec vous, il aurait été exonéré d’impôts»

«Kylian Mbappé a eu tort de partir à Madrid car avec vous, il aurait été exonéré d’impôts», a ironisé le Premier ministre pour répondre à la mesure du Rassemblement national qui consiste en la suppression de l’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans. Une mesure jugée injuste et démagogique par Gabriel Attal, qui estime qu’il n’y a «pas de raison pour qu’un ouvrier de 31 ans paye des impôts, et pas un trader de 29 ans». 

«Avec vous, Tamara c’est oui, Rachida c’est non»

«Avec vous, Tamara c’est oui, Rachida c’est non», a asséné Gabriel Attal à Jordan Bardella concernant sa mesure contre l’attribution de postes stratégiques pour les binationaux. Le Premier ministre faisait notamment référence à une membre du groupe du Rassemblement national au Parlement européen qui dispose d’une double nationalité franco-russe. Selon Gabriel Attal, cette mesure ne ciblerait en réalité qu'une partie des binationaux, et aurait contribué à «humilier» une partie des Français qui disposent d'une double nationalité. 

Jordan Bardella, Rassemblement national

«Vous êtes une arnaque sociale»

«Vous êtes une arnaque sociale», a déploré le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, face au coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard. Jordan Bardella a ainsi réagi aux mesures sociales portées par le Nouveau Front populaire et notamment sur l’augmentation du SMIC à 1.600 euros par mois ou encore l’augmentation du minimum vieillesse. 

«La différence entre Gabriel Attal et moi, c’est que je ne dépense pas l’argent que je n’ai pas»

«La différence entre Gabriel Attal et moi, c’est que je ne dépense pas l’argent que je n’ai pas», a fustigé le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, alors que les trois opposants ont été interrogés sur le pouvoir d'achat des Français.

«Il n’y a pas que l’immigration qui me préoccupe, il y a aussi l’émigration»

«Il n’y a pas que l’immigration qui me préoccupe, il y a aussi l’émigration», a lancé Jordan Bardella pour justifier sa mesure concernant la suppression de l’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans. Selon le président du RN, ces impôts conduiraient à la fuite de «nos talents». Il entend mettre fin à cette émigration «d’ici à la fin de son action à Matignon», s’il obtient une majorité à l'Assemblée nationale.  

«Je serai le Premier ministre qui ne peut plus prendre sa part sur l’immigration»

«Je serai le Premier ministre qui ne peut plus prendre sa part sur l’immigration» a martelé Jordan Bardella, interrogé sur son programme concernant l’immigration. Pour cela, le président du Rassemblement national prévoit notamment de supprimer le droit du sol ou encore l’aide médicale d’État (AME), soit la gratuité des soins de première nécessité pour les étrangers qui arrivent en France. Jordan Bardella a toutefois nuancé en expliquant qu’il allait continuer à accueillir des immigrés, expliquant que «l’immigration zéro, c’est un slogan». 

Manuel Bompard, Nouveau Front populaire

«Personne ne comprend rien à votre système de retraite»

«Personne ne comprend rien à votre système de retraite», a lancé Manuel Bompard à Jordan Bardella, interrogé sur ses mesures pour la retraite des Français. Pour rappel, la question des retraites ne figure pas parmi les huit thématiques principales du parti pour les législatives. Mais l'actuel eurodéputé RN a affirmé que la question d'une abrogation de la réforme des retraites serait «probablement» programmée à l'automne. 

«Vous ne voulez pas toucher aux grandes fortunes de ce pays»

«Vous ne voulez pas toucher aux grandes fortunes de ce pays», a affirmé Manuel Bompard à Jordan Bardella. «Depuis le début de ce débat, que cela soit sur la question des prix ou la question de la fiscalité, il y a juste des gens à qui vous ne voulez pas toucher, ce sont les grandes fortunes de ce pays, ce sont les milliardaires qui ont vu leur fortune décuplée de manière extraordinaire ces dernières années», a ainsi précisé Manuel Bompard en s’attaquant au financement des mesures sociales portées par le Rassemblement national. 

«Un virus, il ne sait pas si une personne a des papiers ou si elle n’en a pas»

«Un virus il ne sait pas si une personne a des papiers ou si elle n’en a pas», a rappelé Manuel Bompard à Jordan Bardella au sujet de sa volonté de supprimer l’aide médiale d’État, qui pourrait engendrer des problématiques sanitaires. «Il n’y a pas de proposition plus absurde que celle-ci parce que tout le monde sait que cela va coûter plus d’argent parce que les pathologies vont s’aggraver, cela coûtera plus cher de les soigner, cela fait courir un risque de propagation d’épidémies sur l’ensemble de la population parce que vous savez, un virus il ne sait pas si une personne a des papiers ou si elle n’en a pas», a ironisé Manuel Bompard. 

«Vous avez occupé l’actualité médiatique avec ce sujet qui ne concernait personne»

«Vous avez occupé l’actualité médiatique avec ce sujet qui ne concernait personne», a fustigé Manuel Bompard au sujet de l’interdiction de l’abaya à l’école prononcée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation. Manuel Bompard estime que «toute la rentrée scolaire, on l’a passé à discuter d’un sujet qui ne concernait personne. Vous avez occupé l’actualité médiatique avec ce sujet pour ne pas qu’on parle des autres», a-t-il déploré.

«Le problème à l’école, c’est qu’il n’y a pas eu de professeurs devant chaque classe comme vous l’avez dit. Le problème c’est qu’on a des élèves qui ont de grandes difficultés pour accéder aux fournitures, aux manuels scolaires. Si vous votez dimanche pour le Nouveau Front populaire, l’école sera véritablement gratuite dès le mois de septembre», a-t-il poursuivi.

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