Alors que Jean-Luc Mélenchon pourrait devenir Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux élections législatives, Gabriel Attal l'a invité ce lundi sur CNEWS, à venir «débattre projet contre projet».
Invité de Laurence Ferrari, ce lundi matin, pour la Grande Interview sur CNews, Gabriel Attal n'a éludé aucun sujet. Il est notamment revenu sur la possibilité de voir Jean-Luc Mélenchon lui prendre sa place de Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire lors des prochaines élections législatives : «C'est très clair, Jean-Luc Mélenchon serait le Premier ministre de la France si la coalition NUPES (NFP : ndlr) qu'il dirige venait à l'emporter lors des élections législatives», explique le Premier ministre.
Le chef du gouvernement invite donc Jean-Luc Mélenchon à venir débattre avec lui : «Moi je l'invite à venir débattre. Demain soir, sur une autre antenne, je débattrai avec Jordan Bardella et La France insoumise Nupes qui a envoyé, en quelque sorte, un porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, monsieur Bompard. Monsieur Mélenchon a réaffirmé ce week-end qu'il souhaitait gouverner le pays si la coalition NUPES l'emportait», affirme Gabriel Attal.
«Une des conséquences directes ou indirectes de ces élections législatives, c'est le choix du Premier ministre de la France, pas du président de la République»
Lorsque Laurence Ferrari lui demande si Jean-Luc Mélenchon «se planque» en ne venant pas lui-même débattre face à Gabriel Attal et Jordan Bardella ce mardi 25 juin, le Premier ministre répond : «Non mais je l'invite à débattre. C'est un débat important puisque effectivement une des conséquences directes ou indirectes de ces élections législatives, c'est le choix du Premier ministre de la France, pas du président de la République. Monsieur Mélenchon l'a réaffirmé, c'est lui qui sera Premier ministre si la Nupes gagne. Qu'il vienne débattre projet contre projet», conclut-il.
Au cours de son interview, Gabriel Attal a aussi attaqué le Rassemblement national en affirmant que le parti présidé par Jordan Bardella n'était «pas prêt à gouverner».