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Vacances : 47% des jeunes de la Gen Z se sentent coupables d'être remplacés lorsqu'ils prennent des congés

Une personne sur deux de cette génération (51%) déclare craindre de rater quelque chose d’important au travail pendant qu’elle est en vacances. [Adobe Stock]

Les salariés de la génération Z sont beaucoup moins à l’aise à l’idée de prendre des vacances que leurs homologues baby-boomers, a révélé une étude Expedia publiée ce jeudi 20 juin. 47% des Gen Z se sentent ainsi coupables d'être remplacés pendant leurs congés, contre 15% des Boomers.

Et toc ! Il semblerait que derrière des premiers airs détachés du monde du travail, la Gen Z (née entre la fin des années 1990 et les années 2000) soit en réalité plus craintive que ses aînés à l’idée de partir en vacances. C’est ce que révèle l’étude Harris research partners publiée ce jeudi 20 juin pour la plate-forme Expedia. 

Réalisée du 26 mars au 3 avril dernier, sur 11.580 personnes à travers l’Amérique du Nord et du Sud, l’Asie-Pacifique et l’Europe - dont 1.005 Français, l’étude démontre que 47% des salariés appartenant à la génération Z ressentent de la culpabilité à l’idée d’être remplacés, contre seulement 15% de ceux appartenant à la génération des baby-boomers. 

Cette jeune génération semble bien meilleure élève en droit à la déconnexion que leurs homologues, lorsqu’il s’agit de vacances. Pourtant, ils sont 82% à avoir l’impression de ne pas prendre assez de vacances, contre 55% des baby-boomers. 

Peur de rater un évènement important

Avec 27,4 jours de congés payés en moyenne, la génération Z est celle disposant du moins de jours en France, quand les Boomers en reçoivent en moyenne 3,9 jours de plus (31,3 jours). Un point qui est souvent lié à l'ancienneté au travail qui accorde plus de congés à mesure que l'on vieillit au sein d'une entreprise.

En 2023, les Gen Z ont posé en moyenne 23,7 jours, laissant derrière eux en moyenne 3,7 jours non-utilisés, tandis que les Boomers, eux, se sont même octroyés «le luxe de poser 0,3 jour de plus que le nombre de jours qui leur était alloué (31,6 jours)», indique l’étude.

Mais comment se fait-il que la génération du «quiet-quitting» et du droit à la déconnexion ait autant de mal à prendre des vacances, et se sente si mal à l’idée d’être remplacée ? 

La première réponse est la culpabilité. La seconde se résume en quatre lettres : la FOMO. «La peur de rater quelque chose (aussi appelée «Fear Of Missing Out» en anglais, NDLR) est la principale raison qui freine les jeunes actifs d’aujourd’hui», explique l’étude. 

Ainsi, «une personne sur deux de cette génération (51%) déclare craindre de rater quelque chose d’important au travail pendant qu’elle est en vacances, contre 16% des baby-boomers», peut-on y lire.

Pourtant, «des vacances régulières peuvent faire une énorme différence sur les niveaux de stress, car ce sont des périodes où nous pouvons nous concentrer sur notre bien-être, nous détendre complètement et nous relaxer», indique le Dr Spellman. 

Contre toute attente, les boomers ont donc bien des choses à apprendre aux Gen Z sur l’art de se détacher du travail.

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