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«On va lui mettre une balle dans la tête à cette bouffonne» : Némésis diffuse l’enregistrement des menaces de Raphaël Arnault contre Alice Cordier

En mai, l'homme avait été convoqué par la police pour des faits d’«apologie du terrorisme». [Jérémy PAOLONI / AFP]

Le collectif féministe et identitaire Némésis a diffusé sur son compte X, un enregistrement des menaces de Raphaël Arnault, candidat du Nouveau Front populaire aux législatives, à l'encontre d'Alice Cordier en lui promettant «une balle dans la tête».

Des menaces très graves. Raphaël Arnault est l'un des candidats du Nouveau Front populaire lors des prochaines élections législatives. Cet homme sulfureux, qui se présente dans le Vaucluse, serait fiché S, selon les informations d'Europe 1. Une réputation qui ne va certainement pas s'arranger après la divulgation d'un enregistrement audio dans lequel il profère de violentes menaces à l'encontre d'Alice Cordier, présidente du Collectif Némésis, lors de sa rencontre avec Mila Orriols, le jour de l'hommage à Dominique Bernard à Lyon le 16 octobre 2023. 

Dans cet audio, Raphaël Arnault débat d'abord sur la position de certains collectifs concernant la guerre contre les terroristes : «Moi ça me fait bien rire les discours de Némésis, mais qui est sur le front contre Daesh et les terroristes, armes à la main ? Moi, il y a des camarades qui partent en Syrie pour combattre Daesh. Il y a une dette de sang envers nous», explique-t-il au cours d'une discussion animée avec Mila Orriols.

insultes et menaces envers alice cordier et son collectif

Puis, au cours de la discussion, le militant s'en prend à Alice Cordier, présidente du Collectif Némésis : «Cette bouffonne d'Alice Cordier (...), j'ai un conseil à lui donner. Qu'elle vienne là-bas vers les Kurdes, on va lui mettre une balle dans la tête, c'est tout ce qu'il va se passer. C'est ça que vous ne comprenez pas», peut-on entendre dans l'enregistrement.

Au moment de l'annonce de la candidature de Raphaël Arnault dans la 1ère circonscription du Vaucluse, de nombreuses personnalités politiques s'étaient indignées du choix de cet homme décrit comme étant «ultraviolent». 

En mai, l'homme avait été convoqué par la police pour des faits d’«apologie du terrorisme».

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