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Infox sur Brigitte Macron : le procès d’une «médium», poursuivie pour diffamation, s’ouvre ce mercredi

La fausse information s’était déclinée en accusations portées contre l’épouse du président de la République. [Elizabeth Frantz/Reuters]

Le procès d’une «médium» d’Angers, ayant tenu des propos diffamatoires à l’encontre de Brigitte Macron en décembre 2021, s’ouvre ce mercredi 19 juin à Paris. À l’époque, la prévenue avait diffusé que l’épouse du chef de l’Etat serait «transgenre».

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris se penche, ce mercredi 19 juin à partir de 13h30, sur une affaire remontant à décembre 2021. La prévenue, une «médium» habitant dans le centre-ville d’Angers (Maine-et-Loire), est poursuivie en diffamation par l’épouse du président de la République, Brigitte Macron, et son frère, Jean-Michel Trogneux.

«Sont reprochés des propos tenus le 10 décembre 2021, considérés comme ayant porté des allégations ou imputations d'un fait portant atteinte à l'honneur ou à la considération, par tout moyen de communication au public, par voie électronique, en l'espèce lors d'une discussion présentée comme une interview accessible au public», a indiqué le parquet de Paris.

Dans cette même affaire, le tribunal judiciaire de Paris avait annulé, le 8 mars 2023, la procédure au civil. Dans sa décision, le tribunal avait déclaré nulle l’assignation délivrée par Brigitte Macron pour atteinte au respect de la vie privée et au droit à l’image, estimant que les faits qu’elle dénonçait auraient dû être qualifiés de diffamation publique.

Ainsi, le procès de ce mercredi est donc une action distincte déposée le 31 janvier 2022, intentée par Brigitte Macron et son frère, au pénal.

Concernant les faits, la «médium» avait défendu, durant un entretien de quatre heures, une thèse selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Elle a également évoqué des interventions chirurgicales qu’aurait subies Brigitte Macron, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et donnant des informations personnelles sur Jean-Michel Trogneux.

La fausse information avait ensuite connu un écho plus important et s’était déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre l’épouse du président de la République.

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