La campagne pour les élections législatives qui auront lieu le 30 juin et le 7 juillet prochains a débuté ce lundi 17 juin. Les candidats devront suivre certaines règles fixées par l’Arcom concernant le temps de parole.
Qui dit campagne électorale, dit candidats soumis à des règles strictes. Parmi les plus importantes, celles fixées par l’Arcom sont suivies de près par les médias et régissent une grande partie de la campagne électorale des candidats. Voici les plus importantes pour cette campagne en vue des élections législatives.
Équité du temps de parole
Les médias audiovisuels listés sur le site de l’Arcom sont tenus de respecter un principe d’équité de temps de parole pour cette campagne électorale. Cette règle stipule que «les chaînes de télévisions et les stations de radio décomptent les temps de parole des candidats et de leurs soutiens et accordent un temps de parole qui correspond à leur représentativité».
L’équité diffère de l’égalité, puisqu’elle implique que plus le parti d’un candidat compte de soutiens, d’adhérents et de membres, plus le temps de parole de son candidat sera important.
Dans son appréciation, l’Arcom tient compte d’abord de la représentativité des candidats, évaluée en fonction des résultats obtenus lors de la dernière élection des députés à l’Assemblée nationale et à d’autres élections plus récentes. L’Arcom prend également en compte les sondages d’opinion, ainsi que la participation de chaque candidat à «l’animation du débat électoral».
Relevés d’intervention
Par souci de transparence vis-à-vis de l’équité des temps de parole, les chaînes de télévision et les différentes radios sont tenues d'envoyer à l’Arcom le décompte des temps de parole des candidats, de leurs soutiens et des partis politiques.
À savoir, même si la campagne a officiellement débuté ce lundi 17 juin, le décompte du temps de parole des candidats et de leurs partis politiques a débuté le lundi 11 juin. Les chaînes et les radios vont transmettre les relevés chaque semaine jusqu’au 28 juin, soit deux jours avant le premier tour, puis une dernière fois le 5 juillet.
Pour les plate-formes en ligne
En amont des élections européennes qui ont eu lieu le 9 juin dernier, l’Arcom avait fait quelques préconisations à destination des plateformes en ligne afin de lutter contre la manipulation de l’information. Celles-ci sont toujours valables pour le scrutin législatif et comprennent différentes recommandations. L'Arcom suggère entre autres de «mettre en avant les informations issues de sources officielles sur le processus électoral» et d’orienter «les utilisateurs vers des informations officielles sur les modalités et le lieu de vote en France».
Parmi les autres préconisations, l’Autorité demande «d’identifier clairement les annonces publicitaires à caractère politique» et de «permettre aux utilisateurs d’accéder à davantage d’informations contextuelles afin de pouvoir identifier la provenance ou l’authenticité des contenus et des comptes liés aux élections».