Les Républicains ont décidé d'investir, ce dimanche 16 juin, Virgile Vanier, un entrepreneur d'une quarantaine d'années, face à Éric Ciotti à Nice pour les élections législatives.
Un coup politique qui va faire réagir. À Nice, les Républicains ont investi un candidat face à Éric Ciotti, président de LR qui a prôné une alliance avec le Rassemblement national.
Les cadres du parti avaient annoncé dès le début de cette guerre fratricide au sein de LR qu'ils comptaient investir un candidat face à leur président dans la circonscription des Alpes-Maritimes.
Si Éric Ciotti a été confirmé comme président du parti de la droite traditionnelle par la Justice, il n'en reste pas moins exclu aux yeux de ses pairs.
Ainsi, le candidat qui lui fera face, Virgile Vanier, est un entrepreneur d'une quarantaine d'années. Simple sympathisant de droite, sans expérience politique, c'est lui qui serait venu voir LR dans la semaine pour proposer sa candidature.
Pour le politologue Pierre-Yves Rougeyron, il s'agit d'une «candidature bidon». «La circonscription des Alpes-Maritimes n’est pas prenable avec le report des voix du RN. Donc si on envoie un cador, il sera humilié, c’est infaisable pour Les Républicains en l’état», a-t-il expliqué à CNEWS.
Le président des Républicains n'a pas encore commenté cette annonce mais a annoncé sur Twitter que son suppléant lors du scrutin serait le Professeur Patrick Baqué, doyen honoraire de la Faculté de Médecine de Nice.
Pour rappel, dans cette circonscription des Alpes-Maritimes, le Rassemblement national a réuni près de 30% des suffrages lors des élections européennes du 9 juin dernier contre seulement 10% pour Les Républicains.
