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Élections législatives 2024 : le candidat de la gauche pour Matignon «ne sera pas Jean-Luc Mélenchon», assure Raphaël Glucksmann

[©JOEL SAGET / AFP]

Raphaël Glucksmann, arrivé en tête à gauche lors des élections européennes avec son parti Place Publique, a expliqué ce vendredi qu'en vue des élections législatives anticipées, Jean-Luc Mélenchon ne sera pas le candidat de la gauche pour Matignon.

Il ne s’était pas exprimé depuis l’annonce de la création du Nouveau front Populaire dimanche soir. Invité sur France Inter ce vendredi, Raphaël Glucksmann a revendiqué que «la seule façon de faire» pour que «le Rassemblement national ne gagne pas les élections législatives et ne gouverne pas le pays» soit «qu’il y ait une union de la gauche». «C’est notre responsabilité historique», a-t-il assuré. 

Il a rassuré ses électeurs en ce qui concerne la figure du Premier ministre en cas de victoire de la coalition. «À la fin, ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon» qui sera le candidat de la gauche pour Matignon, a-t-il déclaré, estimant plutôt qu’il fallait «une figure apaisante pour réconcilier les Français».

Le député européen a déclaré qu’il ne serait pas Premier ministre si la gauche venait à remporter les élections législatives anticipées. Il a proposé que la place revienne au député insoumis François Ruffin, aux socialistes Boris Vallaud et Valérie Rabault, ou encore à l’ex-leader de la CFDT, Laurent Berger, qu’il avait déjà mentionné lundi 10 juin, au lendemain des résultats des élections européennes. 

Raphaël Glucksmann s'est exprimé à propos du sentiment de trahison qu'ont pu ressentir ses électeurs après l'annonce d'une union de la gauche. Mais il a évoqué l'obtention d'«engagements extrêmement clairs» avec le PS, les écologistes et LFI, notamment en ce qui concerne l’Ukraine, l’Europe et le conflit au Proche-Orient, ajoutant que «le projet a complètement évolué sur des lignes qui sont très éloignées de ce que LFI défendait jusqu’ici». 

Il a avoué que sa préoccupation «pendant les 3 prochaines semaines» était de «mouiller [sa] chemise et d'aller soutenir les candidats écologistes, socialistes et de Place publique».

Sa principale obsession reste l’échec du Rassemblement national. «On ne peut pas laisser la France à la famille Le Pen», a-t-il fustigé, avant de se prononcer pour «un désistement républicain» au second tour des élections législatives. 

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