Le parti d'extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, est arrivé en tête des européennes avec de 25 à 31% des suffrages, selon différents sondages réalisés à la sortie des urnes présentant une large marge d'erreur.
Le Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d'opposition, arrive en deuxième position avec entre 21 et 25,5, suivi du Mouvement 5 Etoiles (populiste) dirigé par l'ancien Premier ministre Giuseppe Conte avec entre 10 et 14%, selon ces sondages réalisés pour les principaux médias italiens, notamment les groupes audiovisuels RAI, Mediaset, SkyTG24 et La7.
Les deux partenaires de coalition de Mme Meloni, la Ligue antimigrants de Matteo Salvini et Forza Italia, le parti conservateur fondé par Silvio Berlusconi et membre du Parti populaire européen (PPE), sont tous deux crédités d'entre 7 et 12% des voix.
Cette victoire annoncée de Mme Meloni, elle-même tête de liste et qui avait fait cette élection un référendum sur sa personne en demandant aux électeurs d'écrire simplement "Giorgia" sur leur bulletin, devrait donc confirmer son score de 26% aux législatives de 2022 qui l'avaient portée au pouvoir.
Depuis son arrivée au porte de Premier ministre en octobre 2022, elle a réussi à maintenir un consensus sur sa personne, grâce entre autres aux divisions de ses opposants.
En outre, sa progression par rapport aux européennes de 2019 est impressionnante: Fratelli d'Italia n'avait alors rassemblé que 6,44% des voix. A l'époque c'était la Ligue du très eurosceptique Matteo Salvini, alliée du Rassemblement national français à Strasbourg, qui s'était taillé la part du lion avec 34,26%.
Ce résultat devrait permettre à Mme Meloni de renforcer son poids à Bruxelles, où elle est déjà parvenue à imposer certains de ses thèmes de prédilection, comme la lutte contre les arrivées de migrants en Europe. Contrairement à son allié le Premier ministre hongrois Viktor Orban, elle a aussi réussi à s'imposer comme une interlocutrice de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, notamment grâce à son positionnement pro-ukrainien.
Au Parlement européen, Fratelli d'Italia fait partie du groupe des Conservateurs et Réformistes européens aux côtés notamment du parti espagnol d'extrême droite Vox et du petit parti français Reconquête.
L'autre groupe d'extrême droite, Identité et Démocratie, comprend la Ligue et le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui a remporté une victoire historique en France.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk, dont le parti est sorti vainqueur dimanche du scrutin européen, estime que son pays offre une «lueur d'espoir» pour l'Europe, qui contraste avec «la terrible tristesse» à Paris.
Les premières estimations des résultats ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales dans l'Union européenne, et un revers cuisant pour les dirigeants des deux premières puissances de l'Union européenne, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, qui a annoncé une dissolution de l'Assemblée française.
«Ceux qui sont au pouvoir en Allemagne n'ont aucune raison d'être satisfaits. Ceux qui sont au pouvoir en France ont des raisons d'être terriblement tristes», a déclaré Donald Tusk, l'ancien chef du Conseil européen, après l'annonce des résultats du sondage à la sortie des urnes en Pologne.
En revanche, «la Pologne a montré que la démocratie, l'honnêteté et l'Europe triomphent», a-t-il ajouté.
Le parti centriste pro-européen de M. Tusk, la Coalition civique (KO), a remporté les élections avec 38,2% des voix, ce qui devrait lui valoir 21 eurodéputés.
Arrivé deuxième, le parti nationaliste populiste Droit et Justice (PiS), au pouvoir en Pologne pendant huit ans jusqu'aux élections législatives d'octobre, a obtenu 33,9%, soit 19 représentants à Bruxelles.
«Nous avons montré aujourd'hui que nous sommes une lueur d'espoir pour l'Europe», a-t-il déclaré.
La droite espagnole a remporté dimanche les élections européennes, juste devant le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez, selon les résultats officiels.
Le Parti Populaire (PP), principale formation de l'opposition espagnole, a obtenu 22 sièges au Parlement européen contre 20 pour les socialistes, lors de ce scrutin marqué par une progression du parti d'extrême droite Vox qui a remporté 6 sièges.
«Nous voulons sauver notre pays, nous serons présents à toutes les échéances», assure Eric Zemmour, président de Reconquête. «Nous souhaitons pour cette campagne des législatives la plus vaste union des droites», ajoute-t-il.
Eric Zemmour, sur les élections législatives : «Nous devrions avoir cinq élus au Parlement européen» pic.twitter.com/qIEsdVQiWu
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««L'extrême droite menace des centaines d'années d'avancées pour nos droits et nos libertés», affirme Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle. «Choisir l'extrême droite, c'est choisir l'affaiblissement du pays», ajoute-t-elle.
François Bayrou, le président du Modem, a salué dimanche une «prise de risque» d'Emmanuel Macron qui a pris la «décision courageuse» de dissoudre l'Assemblée nationale pour «sortir le pays du marasme», après la victoire du RN aux européennes.
«Le président de la République prend ses responsabilités. Ça n'arrive pas souvent dans l'histoire de notre pays. Il prend ses responsabilités et il dit aux Français: je vous donne le choix pour l'avenir», a estimé le chef de l'un des partis de la majorité.
«Les forces du nationalisme, du racisme, de l'extrême droite, ont marqué des points considérables», déplore Jean-Luc Mélenchon après la large victoire du RN.
Jean-Luc Mélenchon, sur les résultats partiels des élections européennes : «La France est entrée dans un nouveau moment politique» pic.twitter.com/F4TN4BQdbz
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Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a appelé dimanche les partis de gauche à travailler à un «pacte pour la France» pour les législatives de juin après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron.
«Je lance l'appel à mes amis, voyons-nous rapidement, travaillons ensemble à un pacte pour la France en mettant les politiques sociales, les salaires, le pouvoir d'achat, la répartition des richesses», sur la table, a déclaré le patron d'une des formations de l'alliance de gauche Nupes, mise en place après les législatives de 2022 et qui a explosé à l'automne.
La décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale était «la seule solution» après les résultats des élections européennes dimanche, a affirmé le patron du parti Les Républicains, Eric Ciotti.
M. Ciotti a précisé que LR, arrivé dimanche en cinquième position avec environ 7% des voix, irait seul sous ses «couleurs» aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, «sans aucune forme de coalition, de coopération, de collaboration avec ce pouvoir qui a tant abimé la France».
«Quand le peuple vote, le peuple gagne», déclare Marine Le Pen. «C'est une vraie émotion de voir cette belle force populaire se lever dans tout le pays», ajoute-t-elle.
Marine Le Pen a félicité Jordan Bardella d'avoir «su résister à la stratégie du mensonge et la calomnie». Elle a salué la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. «Nous sommes prêts à redresser le pays, prêts à faire revivre la France», a-t-elle déclaré.
«La montée des nationalistes, des démagogues, est un danger pour notre nation», a déclaré Emmanuel Macron depuis l'Elysée, après la déroute du camp présidentiel. «L'extrême droite est l'appauvrissement des Français [..] Je ne saurais faire comme si de rien n'était», ajoute-t-il.
«J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale», a annoncé le président.
Emmanuel Macron a annoncé, ce dimanche 9 juin, la dissolution de l'Assemblée nationale. Le premier tour du scrutin aura lieu le 30 juin. Une décision prise en réaction aux résultats obtenus par le camp présidentiel à l'issue des élections européennes. pic.twitter.com/ylbFphxegr
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La tête de liste des Ecologistes Marie Toussaint a déploré dimanche une «défaite sèche, amère» pour une «écologie en berne» lors des élections européennes qui ouvre, selon elle, «la porte à tous les risques».
«Face à la guerre menée à l'écologie, nous avons tenu bon, mais nous reculons et nous reculons nettement», a admis la candidate écologiste, expliquant avoir sous-estimé «la force des lobbies et la bataille culturelle qui est menée en permanence contre nous et contre le vivant».
Marie Toussaint, sur les premières estimations des élections européennes : «Un sursaut est encore possible face aux forces de la haine» pic.twitter.com/CxsGqC68eR
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Pour François-Xavier Bellamy (LR), les européennes sont «le début d'un long chemin pour relever la droite».
François-Xavier Bellamy, sur les premières estimations des élections européennes : «Nous ne pouvons plus nous résigner à cette politique de communication, de spectacle et de slogans» pic.twitter.com/qjCJaLeMIF
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«Emmanuel Macron n'a plus la légitimité pour poursuivre sa politique de racket social», affirme Manon Aubry.
Manon Aubry, sur les résultats partiels des élections européennes : «Ce soir, Emmanuel Macron n'a plus la légitimité pour poursuivre sa politique de racket social» pic.twitter.com/BklRuklNW0
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La tête de liste PS-Place Publique Raphaël Glucksmann s'est dit dimanche «fier» de sa troisième place aux élections européennes, sans avoir «l'âme à la fête» du fait du score des listes d'extrême droite.
«Aujourd'hui, l'extrême droite représente 40% en France», a-t-il déclaré devant ses partisans, évoquant «une vague qui ébranle profondément nos démocraties». «Nous leur tiendrons tête en Europe», a-t-il martelé dans son discours à son QG de campagne à Paris.
Raphaël Glucksmann, sur les premières estimations des élections européennes : «Il n'y aura pas de loi immigration votée avec le Rassemblement national» pic.twitter.com/AYvtalsKdq
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Le président du Modem François Bayrou a estimé dimanche que le résultat des élections européennes «appelle une refondation de la vie politique», «des relations entre le pouvoir et les citoyens».
Avant l'allocution annoncée d'Emmanuel Macron, le leader d'un des partis de la majorité s'est dit sur France 2 «à peu près certain qu'il ressent profondément sa responsabilité en tant que chef de l'État de sortir le pays d'un marasme».
«Emmanuel Macron est ce soir un président affaibli», déclare Jordan Bardella, après la victoire du RN aux élections européennes.
Jordan Bardella, sur les premières estimations des élections européennes : «Emmanuel Macron est ce soir un président affaibli» pic.twitter.com/1gKKUX3SaX
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Le RN l'emporte avec 33,3%.
Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce dimanche.
Le parti de droite du Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, est arrivé en tête des élections européennes dimanche dans son pays, avec entre 28 et 32% des voix, selon des sondages à la sortie des urnes publiés par la chaîne ERT.
Le chef du gouvernement, réélu avec une majorité absolue il y a un an, rate toutefois son objectif de rassembler 33% des votes comme il l'avait martelé durant la campagne électorale.
C'est le score qu'avait enregistré son parti Nouvelle Démocratie (ND) lors du dernier scrutin européen en 2019.
Le parti de gauche Syriza, dirigé par Stefanos Kasselakis, un ancien trader longtemps installé au Etats-Unis, arrive en deuxième position avec 15,2% à 18,2% des voix.
Derrière lui, le parti socialiste Pasok obtient entre 10,9% et 13,9% des suffrages, selon ces sondages de la chaîne publique grecque.
Le parti nationaliste Eleniki Lysi (Solution grecque) décroche entre 7,6% et 10% des voix, derrière le parti communiste KKE (7,9% à 10,3%).
En Grèce, où le thermomètre a largement dépassé les 30°C partout dans le pays, les électeurs ont semblé bouder les urnes.
A Athènes et sur la côte de l'Attique, les plages étaient remplies de monde dimanche après-midi.
A 17h30 (14H30 GMT), soit une heure et demie avant la fermeture des bureaux de vote, la participation ne s'élevait qu'à 32,9%.
La campagne a été dominée par un débat autour du pouvoir d'achat, principale préoccupation de nombreux Grecs qui, bien que sortis de la grave crise financière qui a secoué leur pays jusqu'en 2018, restent toujours confrontés à des difficultés économiques.
Les sociaux-démocrates du chancelier allemand Scholz ont enregistré un revers aux élections européennes de dimanche, arrivant derrière les conservateurs et l'extrême droite, selon des sondages réalisés par les télévisions publiques.
Selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d'Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et l'extrême droite AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.
Le parti d'extrême droite FPÖ ressort en tête à l'issue des élections européennes dimanche en Autriche, selon des sondages publiés par les principaux médias après la fermeture des bureaux de vote.
Il est crédité de 27% des voix, devenant la plus importante force politique du pays alpin pour la première fois de son histoire.
Ils sont suivis des conservateurs (ÖVP) qui, avec un peu plus de 23%, se trouvent au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du SPÖ. Les Verts affichent un score de 10,5%.
Laminé après le retentissant scandale de corruption de l'Ibizagate, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) n'avait décroché que trois sièges au Parlement européen à l'issue du scrutin de 2019, un chiffre qui devrait doubler dans le nouvel hémicycle.
Il a depuis remonté la pente sous la houlette d'un chef radical, Herbert Kickl.
Arrivé à la présidence du parti en 2021, il a su reconquérir les électeurs, notamment grâce à son discours «anti-vaccins» en pleine pandémie de Covid-19, dans un pays déchiré par les strictes mesures sanitaires qui sont allées jusqu'au confinement des non-vaccinés.
Sur la guerre en Ukraine, le tribun de 55 ans défend la «neutralité» de l'Autriche, fustigeant le soutien accordé à l'Ukraine et les sanctions de l'UE contre Moscou.
Pendant la campagne, menée par le député européen Harald Vilimsky, le parti a placardé des affiches montrant la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen étreignant le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Après ce succès aux européennes, le FPÖ espère remporter les législatives prévues fin septembre, sans garantie cependant de trouver des partenaires pour gouverner.
L'Autriche connaît une extrême droite implantée politiquement depuis les années 1980.
C'est dans ce pays qu'elle a été associée au pouvoir au niveau national, pour la première fois au sein de l'Union européenne, en 2000: 250.000 personnes avaient alors protesté dans la rue contre le succès du tribun Jörg Haider.
Le FPÖ, fondé dans les années 1950 par d'anciens nazis, a de nouveau gouverné entre 2017 et 2019, toujours en coalition avec les conservateurs.
Au total, 6,4 millions de personnes peuvent voter dans le pays alpin, qui dispose de 20 sièges dans le Parlement européen de 720 élus.
La participation définitive aux élections européennes est estimée en France entre 52 et 53,1% par différents instituts de sondage en nette hausse par rapport à 2019 où elle avait atteint 50,12%.
Elle est chiffrée à 52,5% par OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD.
Le taux de participation aux élections européennes était en hausse dimanche à 17H00, à 45,26% contre 43,29% lors du scrutin de 2019 à la même heure, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Il y a cinq ans, le taux de participation avait atteint 50,12% à la fin du scrutin, marquant un net rebond par rapport aux européennes de 2014 (42,43%).
Ce dimanche 9 juin, les Français sont invités à se rendre aux urnes, depuis 8h du matin, dans le cadre des élections européennes 2024. Mais à quoi sert réellement un député européen ?
Élections européennes 2024 : à quoi sert un député européen ? https://t.co/ftb1YUZX6P
— CNEWS (@CNEWS) June 9, 2024
L'ancienne Première ministre, Elisabeth Borne, a voté, a-t-elle écrit sur le réseau social X, accompagnant sa publication d'une photo.
A voté ! #Européennes2024 pic.twitter.com/adeTZmLmv3
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) June 9, 2024
Le président de la République a voté pour les élections européennes au Touquet, dans le Pas-de-Calais, ce dimanche en début d'après-midi, avec son épouse Brigitte Macron. Il a échangé avec des habitants de la commune avant d'entrer dans le bureau de vote.
Le président de la République, Emmanuel Macron, est arrivé au Touquet (Pas-de-Calais) pour aller voter. Il a échangé avec des électeurs de la commune avant de déposer son bulletin de vote.
La tête de liste de la Gauche Unie (PCF) a voté ce dimanche, «chez lui», à Amiens, dans la Somme a-t-il partagé sur X (ancien Twitter).
A voté, chez moi à Amiens ! #ElectionsEuropéennes2024 pic.twitter.com/ppq5gVCR8t
— Léon Deffontaines (@L_Deffontaines) June 9, 2024
Le ministère de l'Intérieur a annoncé ce midi un taux de participation à 19,81% en France, c'est en légère hausse par rapport en 2019 (19,24%).
La préfecture de l'Île-de-France a révélé que le taux de participation aux élections européennes enregistré dans les bureaux de vote parisiens a 12h était de 16%, un chiffre très en hausse par rapport à 2019 (11,35%).
La tête de liste et président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a voté électroniquement à Garches, dans les Hauts-de-Seine ce dimanche.
C'est à 11h45 que Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, s'est rendue dans un bureau de vote parisien pour déposer son bulletin dans l'urne.
Manon Aubry vote en direct à Paris dimanche 9 juin pic.twitter.com/29TjTgesi0
— CNEWS (@CNEWS) June 9, 2024
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a été voter ce dimanche à 11h15 à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, à Vanves, où il est élu depuis 2014 conseiller municipal, et depuis 201, député de la 10e circonscription.
Gabriel Attal vote en direct à Vanves dimanche 9 juin pic.twitter.com/WV718DpATt
— CNEWS (@CNEWS) June 9, 2024
Raphaël Glucksmann, tête de liste de Place publique et du PS, a voté dans un bureau de vote parisien à 11h ce dimanche.
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux élections européennes, a voté électroniquement via une machine installée dans un bureau de vote en région parisienne, dans les Hauts-de-Seine, ce dimanche à 9h30.
Marion Maréchal vote en direct dans les Hauts-de-Seine dimanche 9 juin pic.twitter.com/fR3jxLvXwL
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À 9h ce dimanche, Marine Le Pen est allée voter à Hénin Beaumont, dans le Pas-de-Calais, pour les élections européennes.
La cheffe des députés du RN à l'Assemblée nationale est élue dans cette 11e circonscription électorale du département. C'est d'ailleurs les habitants de cette commune qui lui ont permis d'être députée pour la première fois en 2017.
Marine Le Pen vote en direct à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) dimanche 9 juin pic.twitter.com/nWOxYGBZtJ
— CNEWS (@CNEWS) June 9, 2024
Depuis 8h ce dimanche 9 juin, les Français de la métropole peuvent se rendre dans les bureaux de vote.
Début mai 2024, 49,5 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales françaises pour les élections européennes. C'est 2,2 millions de plus que lors des dernières élections européennes de 2019.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7h ce dimanche en Grèce (6h en France), dernier jour de vote lors duquel la plupart des élécteurs européens sont appelés aux urnes, dont les Français, les Allemands et les Espagnols.
272 bureaux de votes sur 297, regroupés en 76 lieux, ont ouvert à 7h dimanche 9 juin en Nouvelle-Calédonie, (samedi 22h en métropole), permettant à 95% des électeurs de pouvoir aller voter, a indiqué un communiqué du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie.
À la mi-journée, le taux de participation était de 8,81%. 222.831 électeurs étaient appelés à voter. Pour rappel, en raison du couvre-feu, les bureaux de vote fermeront dimanche à 17h (dimanche 8h en métropole).
Le scrutin des élections européennes s'est ouvert dimanche à 7H00 (22H00 samedi à Paris) en Nouvelle-Calédonie, sous haute sécurité, trois semaines et demie après le début des troubles qui ont secoué l'archipel du Pacifique sud, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les horaires ont été aménagés de façon à pouvoir accueillir les 222.831 électeurs du territoire en tenant compte du couvre-feu, et les 296 bureaux de vote ont été regroupés en 50 lieux. A l'ouverture du scrutin, une vingtaine d'électeurs faisaient la queue devant l'hôtel de ville de Nouméa, placé sous la protection de plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Les Italiens ont commencé à voter samedi après-midi aux élections européennes. Plus de 47 millions de citoyens sont appelés aux urnes dans la péninsule pour élire 76 eurodéputés, le troisième contingent le plus important derrière l'Allemagne et la France.
Les électeurs de Saint-Barthélémy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française et ceux vivant sur le continent américain ont voté samedi 8 juin.
Le premier bureau de vote de la collectivité d'outre-mer en Atlantique Nord, Saint-Pierre-et-Miquelon, a ouvert samedi 8 juin à 8h (12h en métropole). On y recense quelque 5.000 électeurs.