À la Trinité (Alpes-Maritimes), les cyclistes n'empruntant pas les pistes cyclables s'exposent désormais à une amende de 22 euros. Une mesure accueillie de façon positive par les habitants.
Chacun sa place sur les routes. Ladislas Polski, le maire de la Trinité, une commune située près de Nice, a décidé que les cyclistes et les personnes qui roulent avec des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) avaient désormais l’obligation de circuler sur les pistes cyclables de la commune, sous peine de recevoir une amende.
Si un vélo roule en-dehors d’une piste cyclable à la Trinité, le conducteur encourt une amende de 22 euros, qui peut être majorée à 35 euros. Les individus circulant sur la route au volant d’EDPM, tels que les trottinettes électriques, risquent une amende de 90 euros, qui peut s’élever jusqu’à 135 euros.
«L’esprit que nous avons, c’est de pouvoir suffisamment bien organiser les choses à l’échelle de la ville pour que chacun soit à sa place», a expliqué l’édile, dont l’arrêté municipal date du 17 mai.
La sécurité des cyclistes s’impose
Une mesure bien accueillie par les habitants de la commune, qui «utilisent les pistes pour [leur] sécurité et pour la tranquillité des automobilistes», selon un cycliste à CNEWS.
Pour un second conducteur de vélo, la décision du maire de cette commune des Alpes-Maritimes «ne [le] choque pas». «Si les pistes cyclables sont bien entretenues, qu’il n’y a pas de voitures qui sont garées et qu’il n’y a pas d’obstacles sur la route», le sportif ne voit pas d’inconvénient à recevoir une amende s’il ne roule pas sur la chaussée dédiée aux vélos.
Selon les estimations de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), en 2023, 226 cyclistes ont perdu la vie sur les routes du territoire national. C’est 19 de moins qu’en 2022.