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Israël-Hamas : le film sur Gaza d’Aymeric Caron diffusé à l'Assemblée a rassemblé seulement une quinzaine de députés

Aymeric Caron lors d'une manifestation à Paris pour les droits des animaux le 11 avril 2023 Aymeric Caron a lancé son parti politique, REV, en 2018 et est depuis affilié à LFI et la NUPES. [AFP]

Le député apparenté LFI Aymeric Caron présentait mercredi soir à l'Assemblée nationale un film sur le quotidien de la population de Gaza en proie à des frappes de l'armée israélienne depuis les attaques du 7 octobre. Seule une quinzaine de députés ont assisté à la projection.

C'est ce qui s'appelle faire un flop. Ce mercredi soir, une projection privée était organisée à l'Assemblée nationale à l'initiative du député apparenté LFI Aymeric Caron sur la vie dans la bande de Gaza depuis les attaques du 7 octobre.

Le film, précisément intitulé «Gaza depuis le 7 octobre» revenait ainsi sur les événements survenus sur place depuis la riposte de l’armée de Benjamin Netanyahou après les attaques des terroristes du Hamas.

D'après l'Agence France-Presse, seule une quinzaine de députés ont fait le déplacement, en grande majorité des soutiens et proches d’Aymeric Caron.

Aymeric Caron dénonce «un boycott»

Une faible mobilisation loin de satisfaire les attentes de l’ancien journaliste qui s’est dit «choqué» puis a accusé «une démarche politique qui consiste pour beaucoup de députés à boycotter» le film. 

Interrogé par ailleurs sur l'absence de voix israéliennes pacifiques, Aymeric Caron a reconnu qu'il y en a «d'importantes» en Israël, mais a ajouté assumé vouloir montrer celles qui sont «dominantes» et ont mené, selon lui, «à ce qu'on observe aujourd'hui à Gaza».

Le long-métrage n’a quoi qu'il pas laissé de marbre les rares parlementaires à avoir réservé leur soirée pour l’occasion.

«Le but est atteint, on a envie que ça s'arrête. Les événements sont insoutenables. Les attaques du 7 octobre étaient une abomination, mais il faut arrêter de punir une population entière», a par exemple déclaré Mireille Clapot, députée apparentée Renaissance de la Drôme.

Enfin, pour expliquer la nette différence entre le nombre de députés présents en novembre dernier pour assister au film sur les atrocités du Hamas (ils étaient une centaine à l'époque) et hier, le député PS de l'Essonne Jérôme Guedj l'analyse par la personnalité même d'Aymeric Caron.

D'après l'élu socialiste, l'ancien journaliste paye «sa fâcheuse tendance à faire des polémiques là où il ne devrait pas en avoir. On était mis au pied du mur par Aymeric Caron : personnellement, je suis un peu venu pour qu’on ne puisse pas dire que je ne suis pas venu. On a besoin d’initiatives de rassemblement, pas de clivage», a-t-il conclu.

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