Les usagers des transports franciliens devraient affronter un mardi noir ce 21 mai, en raison d’une grève SNCF annoncée par Sud-Rail et CGT-SNCF. Quelles sont les revendications des cheminots à l’approche des Jeux olympiques ?
Dès vendredi dernier, «90% des conducteurs en grève» avaient été annoncés par les grévistes, Sud-Rail et la CGT Cheminots. Mardi 21 mai sera donc une journée «très fortement perturbée» pour le trafic des trains de banlieue et des RER exploités par la SNCF en Île-de-France.
Mardi 21 mai - Mouvement social local
La circulation des trains sera très fortement perturbée sur les lignes opérées par #Transilien.
Dans la mesure du possible, nous vous invitons à reporter vos déplacements et à favoriser le télétravail. pic.twitter.com/57eVI9eDNi— Transilien SNCF Voyageurs (@Actu_Transilien) May 19, 2024
Les cheminots franciliens se mobilisent à la veille d'une journée de négociations sur les primes perçues pendant les Jeux olympiques. C’est précisément sur ce dernier point que les grévistes souhaitent faire pression.
Des négociations au sujet des primes allouées aux cheminots mobilisés pendant les Jeux olympiques sont toujours en cours à la SNCF : «On a trouvé que la négociation traînait un peu et on a voulu provoquer les choses», a expliqué l'AFP Fabien Villedieu, le secrétaire fédéral Sud-Rail.
Une réunion conclusive prévue mercredi
Pour l'heure, le syndicat déplore une mince indemnité de 50 euros brut par jour travaillé pendant les compétitions, là où les agents de la RATP mobilisés entre le 22 juillet et le 8 septembre, ont réussi à obtenir en moyenne une prime de 1.000 euros brut, à l'issue de négociations.
Celui-ci souligne «une charge de travail conséquente», avec «4.500 trains supplémentaires au mois d'août». «Donc toute une série de collègues ne pourront pas partir en vacances», a-t-il déploré.
Une réunion conclusive est prévue ce mercredi 22 mai, au lendemain du mardi noir.