Emmanuel Macron se rend à Fécamp (Seine-Maritime), ce mercredi 15 mai, pour inaugurer le troisième parc français d’éoliennes en mer. Une séquence importante pour le chef de l’Etat, soucieux de défendre son bilan énergétique.
Après avoir défendu l’attractivité de la France lors du sommet Choose France lundi, Emmanuel Macron une série de déplacement basé sur le thème de l’énergie. Ainsi, le chef de l’Etat est attendu à Fécamp, en Seine-Maritime, ce mercredi. Sur place, il y inaugurera le troisième parc français d’éoliennes en mer.
Le président de la République dévoilera également, selon l’Elysée, le lauréat d'un des appels d'offres en cours pour un parc éolien flottant d'une puissance de 250 mégawatts au sud de la Bretagne, une technologie encore en développement pour installer des sites plus au large.
Dans l'esprit des autorités, il s'agit d'illustrer la stratégie définie en février 2022 par le président dans son discours de Belfort, quand il avait décrété la relance du nucléaire, assumant d'en faire l'un des piliers de la «décarbonation» de la France, au côté de développement des énergies renouvelables.
Le parc de Fécamp, où 71 éoliennes ont été installées et qui fonctionnera à 100% au cours de l'été pour une puissance d'environ 500 MW, est l'un des trois terminés avec ceux de Saint-Brieuc et Saint-Nazaire. Il doit permettre d'alimenter près de 700.000 Français.
Une dizaine d'autres sont en construction ou prévus, et un énorme appel d'offres doit être lancé en 2025 pour la production de 10 gigawatts supplémentaires à l'horizon 2035.
Un passage obligé par Flamanville
Après ce déplacement à Fécamp, Emmanuel Macron se rendra jeudi à Flamanville, où il doit assister à la fin du chargement d’uranium de l’EPR en vue du démarrage, très retardé, du plus puissant réacteur nucléaire du pays.
L'Elysée veut d'ailleurs faire le lien entre cette séquence normande et le sommet Choose France qui s'est tenu lundi et a permis d'engranger des projets d'investissements pour un montant record de 15 milliards d'euros.
A l'heure où le gouvernement veut construire jusqu'à 14 réacteurs en France, c'est une étape majeure pour la filière qui veut tourner la page d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.