Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est exprimé sur Mohamed Amra, le détenu qui s’est évadé après l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure, ce mardi 14 mai. Selon le ministre, ce dernier «n'est pas le plus gros délinquant» connu par les services du ministère de l’Intérieur.
Un délinquant qui n'était pas une menace absolue et qui est désormais dans le viseur des autorités. En fuite après l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire dans lequel il se trouvait, ce mardi 14 mai, Mohamed Amra est désormais recherché par des centaines de policiers et gendarmes. Mais avant cela, l'individu recherché n'était pas l'un des plus connu des autorités selon Gérald Darmanin.
Interrogé sur RTL ce mercredi 15 mai, le ministre de l'Intérieur a évoqué le cas de Mohamed Amra. «Pour une personne qui était un délinquant, qui était soupçonné d’avoir commandité un meurtre dans le cadre du narcobanditisme à Marseille, Mohamed Amra n’est pas le plus gros délinquant que nous connaissions», a-t-il estimé.
Une sauvagerie à condamner
«Il était dans une maison d’arrêt de province, il répondait à la juge de ses actes précédents. Mais la tuerie et les moyens disproportionnés mis en place pour pouvoir libérer cette personne ne correspondent pas au plus grand délinquant que nous ayons dans nos prisons», a ajouté Gérald Darmanin.
Par la suite, le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il était nécessaire de «dénoncer la barbarie».
«Il faut dénoncer la barbarie avec laquelle ces personnes se sont pris à des pères de famille et agents d’administration pénitentiaire, de sang-froid. Quand on les interpellera, il faudra aussi faire le procès de cette sauvagerie qui touche notre société», a poursuivi le ministre.