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Agents pénitentiaires tués dans l’Eure : qui sont les victimes ?

Aux alentours de 11h ce mardi, cinq surveillants pénitentiaires ont fait l’objet d’une agression au péage d'Incarville qui a grièvement blessé trois d’entre eux et coûté la vie à deux autres.

«Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français». En fin de matinée ce mardi, cinq agents pénitentiaires ont été attaqués dans l’Eure, alors qu’ils transferaient le détenu Mohamed Amra, dit «La Mouche».

Leur fourgon a été l’objet de tirs qui ont grièvement blessé trois des surveillants et tué deux autres. Les assaillants et le détenu sont parvenus à prendre la fuite. Leur acte, qualifié d’odieux par Éric Dupond-Moretti, aura laissé des familles en deuil.  

«Nous serons intraitables», a martélé Emmanuel Macron avant que son ministre de la Justice ne se rende dans l'après-midi au chevet des proches et des acteurs de la profession pénitentiaire. 

Des pères de famille

Peu d’informations concernant les victimes sont parvenues jusqu’aux médias. Toutefois, les deux hommes tués étaient originaires de Caen, et dépendaient du Pôle de rattachement des extractions judiciaires (PREJ) de la ville.  

Le premier avait 52 ans. Pacsé, il était censé célébrer les 21 ans de ses jumeaux prévus dans deux jours. Au grade de capitaine, il travaillait dans l’administration pénitentiaire depuis près de 30 ans.   

Quant au second agent, âgé de 34 ans, il officiait comme surveillant brigadier depuis novembre 2009. Selon Laure Beccuau, la procureure de la République de Paris, ce dernier «attendait la naissance d'un enfant» et était marié. Il «laisse une femme enceinte de cinq mois», avait indiqué Éric Dupond-Moretti plus tôt dans la journée.

Les trois autres victimes blessées, dont le pronostic vital de l'une d’entre elle est engagé, sont âgées de 48, 52 et 55 ans et sont également pères de famille. 

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