«Il faut remettre le pays en ordre, et il faut le faire de façon clinique», a estimé ce mardi sur CNEWS le maire LR de Cannes David Lisnard.
Invité de la Grande Interview sur CNEWS ce mardi 7 mai, David Lisnard est revenu sur le courrier d’Eric Ciotti adressé au président de la République, la semaine dernière. Le patron des Républicains a listé, au chef de l’État, les principales mesures pour garantir la sécurité dans le pays.
Pour David Lisnard, il faut que les peines ne soient plus des punitions collectives, mais que les peines soient individualisées. «Je suis pour la responsabilité individuelle dans ma ville, dans les commerces dont j’ai pu m’occuper, dans les entreprises dont j’ai pu avoir la charge ou les responsabilités», a déclaré le président de l’association des maires de France.
«Il faut trouver la liberté de la nation»
«Si on est un certain nombre à nous lever, à nous engager dans la vie politique, c’est pour ne pas accepter dans la fatalité et il faut porter une voix de la liberté comme source de la création, l’ordre comme condition de la liberté. Il faut remettre le pays en ordre, ça va prendre 10 ans. Il faut le faire d’une façon clinique», a-t-il ajouté.
Pour lui, il faut que les choses fonctionnent comme dans une entreprise avec des objectifs clairs établis sur plusieurs mois, voire plusieurs années. «Il faut trouver la liberté de la nation par la liberté et par l’ordre, mais aussi par l’ambition culturelle et éducative», a estimé David Lisnard.
«Nous ne sommes plus audibles et il faut que l’on redevienne audibles, crédibles puis éligibles. Ce que propose Éric Ciotti est très pertinent. Il y a des idées que nous avions déjà proposées avec Alexandra Martin comme rabaisser l’âge de la majorité pénale à 16 ans. Il faut ouvrir des maisons de correction», a conclu le président de l’association des maires de France.
David Lisnard estime qu’un ado a besoin de transgresser, mais lorsqu’il transgresse, «il faut qu’il y ait des limites et des débats». Pour lui, il faut protéger la société des mineurs fautifs et les mettre dans de vrais centres isolés.