Lors des questions au gouvernement ce mardi, Gabriel Attal a promis des mesures «extrêmement fortes» de façon à déclencher un «sursaut» dans la société, alors que plusieurs faits de violence entre jeunes ont défrayé la chronique ces derniers jours.
«Agir partout, dans la rue, dans nos salles de classe, au sein des familles». Alors que l’actualité a été marquée par plusieurs faits de violence, impliquant des adolescents, Gabriel Attal a annoncé ce mardi qu’il ferait prochainement des mesures «extrêmement fortes». Le Premier ministre espère ainsi déclencher «un sursaut» dans la société.
Le locataire de Matignon a été pris à partie par Marine Le Pen lors des questions au gouvernement. La cheffe des députés RN est revenue sur les violences de Montpellier, où une adolescente de 15 ans a été tabassée, à Tours, où une jeune fille de 14 ans a elle aussi été rouée de coups ou encore à Viry-Châtillon, où un garçon de 15 ans est mort des suites de ses blessures. L’ancienne candidate à la présidentielle a considéré qu’il s’agissait de «faits de société», parlant également «d’ensauvagement».
«Il n’y aura jamais de droit à tabasser»
Jugeant que «l’on ne pouvait tolérer certaines images», Gabriel Attal, a promis qu’il n’y aurait «jamais de droit à tabasser en France, de droit à frapper, de droit de s'en prendre à un garçon parce qu'il aime une jeune fille, de droit à s'en prendre à une jeune fille parce qu'elle n'épouse pas les mêmes convictions, y compris religieuses».
S’il n’a pas donné de date précise quant à ces mesures, elles devraient être annoncées dans les prochaines semaines, après un travail mené conjointement avec les ministères concernés.
