Un homme est jugé ce mardi 2 avril au tribunal judiciaire de Nevers (Nièvre) pour propositions et atteintes sexuelles sur animaux. Il encourt jusqu’à quatre ans d'emprisonnement et 60.000 euros d'amende.
Dans la Nièvre, le tribunal de Nevers accueille mardi 2 avril le jugement d'un dog-sitter accusé d'actes zoophiles, moins d'un mois après une dernière interpellation et deux ans après une plainte déposée par l'association de protection animale One Voice.
Le mis en cause jugé pour «propositions et atteintes sexuelles sur animaux» encourt une peine de quatre ans de prison et 60.000 euros d'amende.
Le procès fait suite à un nouveau signalement, ayant mené à une arrestation en février dernier : «Une femme qui s’est vu proposer par le coupable d’être initiée à ses pratiques et celui d’un homme dont le chien a été abusé par le dog-sitter», peut-on lire sur le site de l'association.
Lors de l'enquête, les gendarmes avaient découvert que l'homme fréquentait des sites animaliers et zoophiles, ainsi que des plates-formes sur lesquelles il proposait ses services de garde de chiens.
C'est par ce biais que l'un des plaignants habitant à Decize, lui avait confié son animal de compagnie entre le 17 septembre et le 31 décembre 2023.
L'homme a sévi dans plusieurs départements
Mais la sordide histoire avait déjà commencé bien avant. Le 7 juin 2022, l'association One Voice a reçu un signalement d'une internaute concernant un certain Alex S., qui se vante de «laisser son chien le monter», photos et vidéos à l'appui.
Le jeune homme est accusé d'avoir sévi dans plusieurs départements du pays, en proposant ses services de dog-sitter : «L’agresseur d’animaux, la vingtaine, semble en apparence mener une vie paisible et bien rangée. Il a un emploi, des diplômes, s’exprime clairement», indique One Voice.
Des animaux de compagnie lui étaient ainsi confiés par des propriétaires ignorant totalement les pratiques de l'accusé.
Deux ans plus tard, Alex S. avait été placé en garde à vue puis déféré, ce mardi 13 février, devant le vice-procureur de la République de Nevers. Le jeune homme de 25 ans avait ensuite été remis en liberté sous contrôle judiciaire, malgré les demandes de placement en détention provisoire du parquet.
«Au moment de son arrestation, les gendarmes ont découvert un chien de montagne des Pyrénées nommé Tokyo, qu’ils ont saisi et mis en sécurité au sein d’une association partenaire qui nous a contactés», a révélé l'association de protection animale.