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Jeune de 18 ans tué à l’arme blanche à Nevers : le suspect mis en examen et placé en détention provisoire

Selon la magistrate, le mis en cause était «déjà condamné à Mayotte». [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Le mis en cause comorien de 28 ans, suspecté d’avoir mortellement poignardé un jeune homme de 18 ans dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre à Nevers, a été mis en examen, a indiqué le parquet ce lundi 28 octobre. Il a été placé en détention provisoire.

À la suite de son interpellation dans l’affaire du meurtre d’un jeune homme de 18 ans, tué à l’arme blanche dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre à Nevers (Nièvre), l’homme de 28 ans, originaire de l’île d’Anjouan dans l’archipel des Comores, a été mis en examen pour «meurtre en état de récidive légale» et écroué, a fait savoir le parquet de la ville ce lundi 28 octobre.

Le mis en cause a été placé en détention provisoire, a précisé Anne Lehaître, procureure de la République de Nevers à l’AFP. L’individu est connu des services de justice et se trouvait en situation irrégulière sur le sol français au moment des faits.

Selon la magistrate, le mis en cause était «déjà condamné à Mayotte». «Il n'avait pas de titre de séjour valide. Ce qui n'était pas le cas de la victime» qui, elle, est originaire de Mayotte, a-t-elle noté.

«Un différend ponctuel» à l'origine du drame ?

La procureure de la République de Nevers a ajouté que la piste d’un «différend ponctuel» entre l’agresseur présumé et un groupe de jeunes serait à l’origine du drame.

«C'est plutôt un différend ponctuel ce soir-là entre l'homme de 28 ans et un groupe de jeunes et quelques mots échangés en comorien avec ce jeune», a-t-elle dit.

Il est utile de rappeler que les faits s’étaient produits sur les bords de la Loire. Au moment de son agression, le jeune homme de 18 ans circulait à vélo. Il avait reçu un coup de couteau à l’épaule droite. Malgré l’intervention rapide des secours, le jeune homme a succombé à ses blessures et est décédé sur place.

Les services interdépartementaux de police judiciaire d'Auxerre (SIPJ) ont été co-saisis de l'enquête.

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