Gabriel Attal doit recevoir à nouveau la FNSEA et les Jeunes agriculteurs ce lundi 25 mars à Matignon, à la veille de l’ouverture du congrès de la FNSEA à Dunkerque (Nord).
Arnaud Gaillot et Arnaud Rousseau, respectivement représentants des Jeunes agriculteurs et de la FNSEA, sont une nouvelle fois reçus par Gabriel Attal à Matignon ce lundi 25 mars
Cette rencontre fait suite à un précédent rendez-vous avec le Premier ministre mardi 19 mars, au cours duquel la FNSEA avait évoqué cinq axes essentiels à la cause agricole, pour lesquels l'organisation attend un calendrier.
Parmi eux figurent «l'élevage», «les moyens de production», «la compétitivité», avec des mesures fiscales réclamées pour les éleveurs, des «mesures de trésorerie», et «la dignité du métier», avec une clarification sur les retraites agricoles.
Marc Fesneau attendu de pied ferme jeudi
La rencontre de ce lundi survient la veille de la 78e édition du congrès de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA), qui a lieu cette semaine du mardi 26 mars au jeudi 28 mars.
Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau est attendu pour la clôture du congrès jeudi. Le syndicat espère obtenir suffisamment d’engagements de la part du gouvernement, afin de pouvoir tempérer la colère des agriculteurs. Il «ne peut pas venir sans des mesures très concrètes», a indiqué Arnaud Rousseau dans des propos relayés par Le Parisien.
Le gouvernement a souligné le travail déjà effectué, avec «62 engagements» pris par Gabriel Attal, déclinés au fur et à mesure, que ce soit au niveau européen avec les jachères et les prairies, ou au niveau national avec une réflexion sur les pesticides, un soutien à l'élevage.
«Sur les 62 mesures, le principal sujet, c'est comment et quand», avait insisté Arnaud Rousseau, relayé par l’AFP.
Parmi les exemples cités par le président de la FNSEA figure le contrôle administratif unique par an, annoncé par Gabriel Attal : «Comment ça prend corps et à partir de quand ça s'applique ?», s’est-il interrogé.
Le syndicat veut aussi entendre l'exécutif annoncer la prise en compte des «25 meilleures années» dans le cadre du calcul des retraites des agriculteurs, à compter de 2026, comme prévu par la loi.
Le mouvement de contestation s'est tassé depuis début février, mais des actions sont encore menées sporadiquement, sous la bannière de différents syndicats agricoles.