Le président du syndicat agricole majoritaire FNSEA a annoncé mercredi de nouvelles actions "mardi, mercredi et jeudi" prochains "sur le terrain", qui cibleront des administrations afin de dénoncer les "entraves" à l'agriculture.
"Nous avons décidé hier soir que dès la semaine prochaine, mardi, mercredi et jeudi, à l'initiative des départements, nous serons à nouveau sur le terrain avec les Jeunes agriculteurs pour dénoncer les entraves à l'agriculture et tout ce qui aujourd'hui contraint notre activité", a déclaré Arnaud Rousseau sur franceinfo.
L'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs a déjà organisé des actions cette semaine, lundi et mardi, "dans 85" départements.
Les agriculteurs entrent ce mercredi 20 novembre dans leur quatrième jour de mobilisation et leur colère ne désemplit pas. Serge Bousquet-Cassagne, représentant de la Coordination rurale dans le Sud-ouest, a assuré vouloir «provoquer un chaos et une pénurie alimentaire».
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La ministre de l'Agriculture a déclaré mercredi que les "actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole" à l'initiative du syndicat Coordination rurale n'étaient "pas acceptables" et risquaient d'entamer la "sympathie" des Français envers la profession.
"S'en prendre aux biens, s'en prendre aux personnes, bloquer durablement le pays, ça n'est pas acceptable. Et je le dis aux membres de la Coordination rurale qui, dans six départements de France hier soir, se sont livrés à des actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole", a dit Annie Genevard sur France 2.
"Je pense que ce n'est pas raisonnable et ça ne sert pas la cause agricole", a-t-elle ajouté.
La mobilisation des agriculteurs est entrée dans son troisième jour avec la Coordination rurale à la manoeuvre dans le Sud-Ouest et à la frontière espagnole, le gouvernement condamnant ce mercredi des dégradations et des blocages "pas acceptables" dans six départements mardi soir.
La ministre de l'Agriculture Annie Genevard a déclaré mercredi sur France 2 que les "actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole" à l'initiative de la Coordination rurale (CR), deuxième syndicat agricole, n'étaient "pas acceptables" et risquaient d'entamer la "sympathie" des Français envers la profession.
"S'en prendre aux biens, s'en prendre aux personnes, bloquer durablement le pays, ça n'est pas acceptable. Et je le dis aux membres de la Coordination rurale qui, dans six départements de France hier soir, se sont livrés à des actes de dégradation, de blocage à la frontière espagnole", a dit Mme Genevard, ajoutant que cela pouvait "dissiper" le "mouvement de sympathie que les Français ont pour les agriculteurs".
"Je pense que ce n'est pas raisonnable et ça ne sert pas la cause agricole", a-t-elle ajouté