«Le 4 mars 2024 va être une date historique pour notre pays et pour les femmes du monde entier», a déclaré ce jeudi sur CNEWS Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, après le vote du Sénat en faveur de l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution.
«Nous allons pouvoir sanctuariser un droit important pour les femmes». C'est ce qu'a affirmé Prisca Thevenot, ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, sur le plateau de CNEWS, ce jeudi 29 février.
Une déclaration faite au lendemain de l'approbation par le Sénat de l'entrée dans la Constitution française du droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Le président de la République Emmanuel Macron a décidé de réunir le Parlement en Congrès lundi prochain, le 4 mars, pour un vote définitif.
«Le 4 mars va être une date historique pour notre pays et pour les femmes du monde entier. Le président de la République va réunir le Parlement en Congrès, à Versailles, pour avoir cette grande avancée nécessaire et essentielle», s'est félicitée Prisca Thevenot sur le plateau de La Matinale.
Interrogée sur les critiques du Rassemblement national, notamment celle faite par la députée Edwige Diaz qui a soutenu que le droit à l'IVG n'était «pas du tout remis en question aujourd'hui», la porte-parole du gouvernement a répliqué : «Rien que de le dire justifie que nous soyons plus attentifs que jamais (...). Regardons ce qu'il se passe près de chez nous, en Pologne, en Hongrie. Il y a eu de grandes manifestations parce que ce droit a été remis en cause. Force est de constater que quand l’extrême droite arrive au pouvoir, c’est le premier droit auquel il touche.»
«Ce que je vois, c’est que depuis quelque temps, nous avons un Rassemblement national qui est très bavard, qui est très bruyant. Depuis hier, silence radio, plus rien», a-t-elle soutenu. Avant de s'en prendre à Marine Le Pen : «Celle qui passe son temps à dire qu’elle défendra la voix des femmes, celle qui est l’égérie féminine d’une famille politique, finalement, n’est pas si présente que ça pour défendre des droits très fragiles», s'est-elle indignée.
Ce mercredi, après le vote du Sénat à 267 votes pour et 50 contre, la classe politique française, de la majorité présidentielle à l'extrême gauche, s'est réjoui «d'une victoire féministe historique».