Lors du dernier conseil de Paris, qui s'est tenu du mardi 6 février au vendredi 9 février, plusieurs associations ont pu obtenir des subventions, y compris parfois sans rapport avec la capitale.
Anne Hidalgo fait face à une nouvelle controverse. La mairie de Paris est vivement critiquée pour l’attribution de subventions à des associations sans lien avéré avec la capitale ou jugées comme «anti-Charlie», lors de la séance du Conseil de Paris, qui a eu lieu du mardi 6 au vendredi 9 février.
Neuf associations ont ainsi bénéficié d'un total de 80.000 euros de subventions dans le cadre du projet «Label SOLIDV 2024». Parmi celles-ci, l'association Quartiers du monde a reçu une aide de 15.000 euros, afin «d’essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahuna qui consiste à renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche écoféministe à Suba en Colombie».
En outre, l'association Globe a perçu la somme de 10.000 euros pour promouvoir l'intégration sportive des jeunes au Sénégal, l'association Wado à Paris a également obtenu un financement de 10.000 euros pour former huit professeurs de karaté à Madagascar, et enfin, 6.000 euros ont été alloués pour la création de 50 ruches au Togo.
37.000 euros pour un organisme «anti-Charlie»
La municipalité qui va accueillir les Jeux olympiques 2024 a également décidé de financer cinq actions de la «Fédération des associations de solidarité avec tou·tes les immigré·es» (FASTI) à hauteur de 37.000 euros.
Cette structure est accusée d’être «anti-Charlie», après avoir déclaré que les attentats du 13 novembre 2015 étaient «la conséquence de politiques internationales menées par les pays occidentaux et la conséquence de la politique économique et sociale de la France».
Depuis plusieurs années, la mairie de Paris est épinglée pour avoir accordé des subventions douteuses à de nombreux clubs et associations. En 2023, le montant total de ces subventions s'élevait à 381 millions d’euros.