Chaque 16 février en France, un hommage est rendu aux gendarmes décédés dans l’exercice de leurs fonctions, mais aussi à ceux du quotidien qui assurent la sécurité des Français. Pourquoi cette date a-t-elle été choisie ?
Les gendarmes français ont rendez-vous ce vendredi à 15h aux Invalides, à Paris, et dans chaque Groupement de gendarmerie départementale (GGD) du territoire national, pour la journée des héros de la gendarmerie. Célébrée depuis plus de trente ans, cette journée est une occasion spéciale de célébrer les militaires.
Depuis 1993, le 16 février est le jour le plus important de l’année pour les gendarmes. C’est à cette date, en 1791, que la maréchaussée de l’Ancien Régime devenait la gendarmerie nationale.
Cette journée est alors devenue celle du souvenir des fonctionnaires qui ont péri dans l’accomplissement de leurs missions, et, pour la première fois en 2022, celle de la commémoration des héros du quotidien. Depuis, le rendez-vous est immanquable pour les gendarmes français.
Une cérémonie en deux temps cette année
Ce vendredi 16 février, la cérémonie tenue aux Invalides, à Paris, sera en présence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et du Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général d’armée Christian Rodriguez.
Un premier hommage aux morts sera organisé par le biais d’un rituel mémoriel traditionnel, afin d’honorer les 14 gendarmes décédés en 2023 dans l’exercice de leurs fonctions. À la suite de cette commémoration, les vivants seront célébrés à travers une remise de décorations qui souligne le courage, la résolution et l’héroïsme.
Parmi les vivants célébrés, Maëlys, une gendarme ajointe volontaire à la Brigade territoriale autonome (BTA) de Pont-de-Claix (Isère), recevra la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze. Le 6 décembre dernier, la jeune femme de 19 ans sauvait la vie d’un bébé de treize jours qui ne respirait plus grâce à son expérience de sapeur-pompier volontaire, un sauvetage évoqué par le média Avenir et Gendarmerie.