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Infanticides en Haute-Savoie : profil de la mère, plaies par arme blanche, lettre retrouvée… Ce que l'on sait

Selon une source de la gendarmerie, la mère aurait laissé une lettre puis aurait pris la direction des massifs environnant Taninges [AFP]

Ce mardi 12 novembre, trois enfants ont été retrouvés morts dans une maison à Taninges, en Haute-Savoie. Leur mère de 45 ans est actuellement recherchée. Voici ce que l'on sait.

Un drame. Les corps sans vie de trois enfants ont été découverts dans une maison de Taninges, en Haute-Savoie, ce mardi 12 novembre. Les victimes, âgées de 2, 11 et 13 ans, présentaient «des plaies par arme blanche», a indiqué Boris Duffau, procureur de la République de Bonneville au cours de la soirée.

Une mère dépressive recherchée

C’est le père de famille qui a donné l’alerte aux alentours de 12h30 lorsqu’il a découvert les trois corps de ses enfants. Pour l’heure, la mère des victimes, âgée de 45 ans, est activement recherchée.

Celle-ci serait dépressive. Selon une source de la gendarmerie, elle aurait laissé une lettre puis aurait pris la direction des massifs environnant Taninges, selon nos confrères du Dauphiné Libéré, à l’origine de l’information.

Un important dispositif de gendarmerie déployé

Aussi, un important dispositif de gendarmerie comprenant une soixantaine de gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés pour les recherches, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête.

Des gendarmes bloquaient l'accès à une petite ruelle isolée où se trouve l'habitation où le drame se serait déroulé, à la sortie du bourg, a constaté une journaliste de l'AFP dans la soirée de mardi. Dans le village se trouvaient également des gendarmes du Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG).

Des spécialistes de l'identification criminelle ont quitté les lieux vers 20h, peu avant qu'une société de pompes funèbres n'enlève les corps des trois enfants.

Une enquête ouverte

À la suite de cette découverte macabre, une enquête de flagrance pour «homicide volontaire» a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville, avec l’appui de la section des recherches de Chambéry.  

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