Ce lundi, Rachida Dati, ministre de la Culture, a présenté ses voeux aux acteurs culturels lors d'un discours au musée national de l'histoire de l'immigration.
Une prise de parole attendue. Depuis le musée national de l'histoire de l'immigration, qu'elle avait choisi pour l'occasion, Rachida Dati a présenté ses voeux aux acteurs culturels. Un discours d'une vingtaine de minutes au cours duquel la ministre de la Culture s'est montrée ambitieuse : «Pour moi, l'enjeu n'est pas de se donner bonne conscience, pour moi l'enjeu, c'est de faire. C'est de faire plus, c'est de faire mieux et même de faire différemment. Dans ce domaine, j'ai quelques convictions très ancrées. Je crois en l'existence des droits culturels. À mon sens, la culture doit être un service public notamment pour les plus démunis», a insisté Rachida Dati lors de son allocution.
Retrouvez le discours des vœux de la ministre de la Culture @datirachida aux acteurs culturels au @Palaisptedoree aujourd'hui dès 19h https://t.co/2jTNfR0Js0
— Ministère de la Culture (@MinistereCC) January 29, 2024
la «ruralité», une priorité pour la culture
Ainsi, la ministre de la Culture a fait savoir l'importance d'y remedier rapidement : «Est-ce que la situation est parfaite ? Je ne le pense pas», a-t-elle admis, annonçant faire de la «ruralité» la priorité de son action.
Elle a évoqué un rapport, dont elle dit avoir demandé la publication pour prouver des inégalités trop importantes : «5 % des scènes labellisées spectacles vivants se trouvent en milieu rural, où vivent 22 millions de Français (...).Trop souvent, les publics, les territoires prioritaires sont une préoccupation qui reste formelle. En bonne place, très bonne place, dans les brochures de communication, pas toujours en si bonne place dans la réalité des faits», a-t-elle regretté.
«Accéder à une véritable offre culturelle en milieu rural, comme dans certains quartiers ou certains territoires d'outre-mer, c'est un défi», a martelé la ministre. Selon elle, «les écarts culturels sont grandissants. Ils aggravent, au final, les inégalités alors que la culture devrait les résorber».