Ce dimanche, lors de son déplacement dans une exploitation bovine en Indre-et-Loire, le Premier ministre s’est exprimé sur les restrictions jugées déloyales par les agriculteurs. Gabriel Attal se dit prêt à prendre des mesures supplémentaires face à cette concurrence déloyale.
Un Premier ministre compréhensif ? Face à la colère des agriculteurs, qui, depuis une dizaine de jours maintenant, dénoncent des normes environnementales trop contraignantes et une concurrence déloyale venant de l’Europe, Gabriel Attal s’est rendu une nouvelle fois sur le terrain ce dimanche. Dans une exploitation bovine de Parçay-Meslay, en Indre-et-Loire, il s’est exprimé sur ces restrictions et a semblé partager l’avis des agriculteurs.
«Je veux qu’on me clarifie les choses et qu’on voit les mesures supplémentaires qu’on peut prendre sur ces histoires de concurrence déloyale. Ce n’est pas normal que vous soyez empêchés d’utiliser certains produits, que ça vous empêche de les mettre en place dans vos exploitations et donc de produire comme il faut», s’étonne le Premier ministre.
Sur place, Gabriel Attal comprend que les agriculteurs soient en colère en voyant les produits des pays européens, cultivés avec ces substances interdites, arriver en France. «Il faut avancer, à la fois au niveau européen, et on va regarder produit par produit», a assuré le Premier ministre en Indre-et-Loire. En déplacement sur le terrain, le chef du gouvernement cherche donc à apaiser la colère des agriculteurs, qui menacent de bloquer la capitale à partir de lundi.
En effet, ce samedi, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont annoncé «un siège de Paris» à partir du 29 janvier et cela pour une durée indéterminée.