«Gabriel Attal est un très bon politique, ça se voit depuis le début», a déclaré ce vendredi sur CNEWS Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain.
«Il a une personnalité forte». Invité sur CNEWS ce vendredi, Franz-Olivier Giesbert est revenu sur la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. Le journaliste et écrivain a considéré que la décision d’Emmanuel Macron était «un très bon choix» et que le nouveau locataire de Matignon était «un très bon politique».
Alors que certains détracteurs ont considéré que Gabriel Attal était trop jeune, à 34 ans, pour exercer une telle fonction, Franz-Olivier Giesbert a dénoncé un argument «grotesque».
Si le journaliste s’est enthousiasmé quant à ce changement à Matignon, l’heure est désormais à l’action selon lui. «Nous avons un Premier ministre et un président de la République qui font de la communication. On les attend désormais dans les actes», a-t-il déclaré.
Un sentiment partagé par Gabriel Attal lui-même ce jeudi sur le plateau de TF1. En effet, le nouveau chef du gouvernement, a indiqué vouloir «de l’action, des résultats et de l’énergie».
Des défis pour le nouveau gouvernement
Ce jeudi 11 janvier, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a dévoilé le nouveau gouvernement de Gabriel Attal. Franz-Olivier Giesbert a considéré que la mission du nouvel exécutif s’annonçait particulièrement compliquée.
«Être ministre aujourd’hui, c’est plus difficile qu’il y a vingt ou trente ans, les problèmes viennent de tous les côtés», a-t-il analysé.
Franz-Olivier Giesbert, sur le remaniement : «Être ministre aujourd’hui, c’est plus compliqué qu’il y a vingt ou trente ans», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/LsU9ZmamTw
— CNEWS (@CNEWS) January 12, 2024
Le journaliste s’est également interrogé sur le travail de fond qui attendait le nouveau duo formé par Emmanuel Macron et Gabriel Attal à la tête de l’Etat. «Qu’est-ce qu’Emmanuel Macron va essayer de faire avec Gabriel Attal», s’est-il demandé, alors que le discours de politique générale du Premier ministre est attendu, notamment du côté des parlementaires de l’opposition.