Grâce à sa nomination à Matignon, Gabriel Attal percevra une nouvelle rémunération, plus élevée. En devenant Premier ministre, ses émoluments mensuels seront 50 % plus élevés que les sommes qu'il percevait en tant que ministre de l'Éducation nationale.
Une (très) coquette somme. Fraîchement nommé Premier ministre par le président de la République, au lendemain de la démission d'Elisabeth Borne, Gabriel Attal a quitté son poste de ministre de l'Éducation nationale mardi 9 janvier pour devenir, à 34 ans, le plus jeune locataire de Matignon sous la cinquième République. Il a affirmé emmener dans ses cartons «la cause de l'école» qui est, selon lui, la «mère de nos batailles».
Et qui dit promotion dit changement de rémunération. La nouvelle fonction occupée par Gabriel Attal s'accompagnera en effet d'une rallonge sur le salaire qu'il percevait en tant que ministre. Plus précisément, une somme mensuelle de 15.900 euros bruts sera versée au nouveau locataire de Matignon... Soit le même salaire que perçoit Emmanuel Macron en tant que chef d'État.
Une augmentation de salaire de près de 50% pour Gabriel attal
Quand il était encore ministre, Gabriel Attal percevait un salaire mensuel de 10.647 euros. Une somme également perçue par ses confrères, qu'ils soient délégués ou de plein exercice. Autrement dit, le nouveau Premier ministre percevra une augmentation mensuelle brute de 5.253 euros, soit une augmentation de près de 50% par rapport à son ancien salaire.
Comme tous les autres agents de la fonction publique, le salaire des membres du gouvernement est calculé sur la base du point d'indice. Celui-ci a d'ailleurs augmenté de 1,5% le 1er juillet 2023. D'après le décret n°2012-983 daté du 23 août 2012, qui concerne les émoluments du président de la République et des membres du gouvernement, le salaire de ces personnalités politiques correspond «à 1,4 fois la moyenne du traitement le plus élevé et du traitement le plus bas perçu par les fonctionnaires occupant des emplois de l'Etat classés dans la catégorie “hors échelle”».
Au-delà de ce traitement, le chef d'État et les membres du gouvernement perçoivent une indemnité de résidence équivalente à 3% de la somme, ainsi que d'une indemnité de fonction correspondant à 25% de la somme de l'indemnité de résidence et du montant du salaire.