Lors d'un point presse ce mercredi, Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes (IIle-et-Vilaine), a confirmé les intentions de la collégienne de 12 ans, qui a menacé sa professeure avec un couteau, en déclarant que cette dernière a assuré «vouloir faire comme à Arras».
De précieuses informations données. Ce mercredi 13 décembre à Rennes (IIle-et-Vilaine), une collégienne de 12 ans a menacé sa professeure avec un couteau. Philippe Astruc, procureur de la République, a donné plus de détails sur cette affaire. Celui-ci a indiqué que l’élève avait «sorti une lame de 17 cm» pour menacer son institutrice.
La jeune fille aurait déclaré vouloir «faire comme à Arras», où le 13 octobre dernier le professeur de français Dominique Bernard avait été tué lors d’une attaque au couteau. Selon le procureur, «les autres élèves n’ont pas entendu les propos» car la collégienne «était assise à côté de son professeur».
Philippe Astruc : «L’élève lui aurait dit : ‘’Je suis folle aujourd’hui, j’ai envie de tuer quelqu’un aujourd’hui, j’ai envie de tuer les élèves qui ne m’aiment pas et la personne qui est en face de moi. Cela s’est passé à Arras et je vais faire pareil’’» pic.twitter.com/rgPJ8FkXU2
— CNEWS (@CNEWS) December 13, 2023
Des troubles du comportement
Lors de son point presse, Philippe Astruc a révélé que l’adolescente «s’était déjà fait connaître pour des troubles du comportement et de la communication».
Philippe Astruc, sur l’adolescente de 12 ans qui a menacé sa professeure avec un couteau : «Cette mineure s’était déjà faite connaître pour des troubles du comportement et de la communication» pic.twitter.com/lhv4YyBItA
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Un examen médical psychiatrique était en cours ce mercredi soir. «Cette mineure se trouve au service psychiatrique de l’hôpital Pontchaillou pour faire cet examen qui nous permettra de nous éclairer sur cette situation», a-t-il déclaré.
En janvier dernier, elle s’était déjà présentée à son précédent collège avec un couteau dans son cartable, et en juin dernier, elle était passée en conseil de discipline pour des menaces contre un professeur. Elle avait donc été exclue.