À Besançon, la police a interpellé un élève du lycée Jules-Haag qui était en possession d’une arme de poing ce mardi 28 novembre 2023. Selon les enquêteurs, il n’avait pas l’intention de l’utiliser.
Un sentiment d’insécurité dans les établissements scolaires. Un adolescent a été appréhendé et placé en garde à vue dans l’internat du lycée Jules-Haag, à Besançon ce mardi 28 novembre 2023, après s’être introduit avec une d'une arme de poing de type neuf millimètres, d’après les informations de l’AFP.
Les faits se sont déroulés dans la soirée de mardi dernier lorsque la police a été alertée à la suite de la découverte par les surveillants du lycée d'un pistolet de calibre neuf millimètres parmi les affaires d'un élève en seconde professionnelle. Le jeune lycéen a affirmé avoir «trouvé tout à fait incidemment» l'arme à feu, a rapporté le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, initialement chargé de l'affaire, à l'AFP.
Après sa garde à vue, le mineur de 16 ans a été remis aux autorités judiciaires de Montbéliard le 30 novembre 2023. Cependant, l’adolescent n’a pas été arrêté «dans un contexte où il est agressif avec cette arme» dont il n'a pas fait usage, a souligné M. Manteaux, confirmant ainsi des informations rapportées par le journal l'Est Républicain.
Du personnel de sécurité présent dès lundi matin
Dans l'attente de son conseil de discipline prévu pour le 12 décembre, l'établissement a pris la décision de suspendre préventivement le lycéen, comme le rapporte le quotidien régional.
En signe de protestation, près de 60 % des employés de l'établissement ont exercé un droit de retrait le jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre, a précisé Fabien Landry, représentant l'intersyndicale du lycée Jules Haag pour la CGT Educ'action, lors de ses déclarations à l’AFP.
«Des mesures ont été prises, qui nous satisfont», a-t-il déclaré, saluant la «réactivité» du rectorat notamment à la suite de ces évènements. De nouvelles mesures de sécurité seront en place dès lundi matin à 7h30 sur le site concerné et une visite est programmée avec la secrétaire générale du rectorat, l'inspecteur d'académie et un conseiller régional le même jour.
L'affaire a été transmise au parquet de Montbéliard, qui n'a pas encore répondu aux sollicitations de l’AFP.