Un réseau de malfaiteurs spécialisé dans les cambriolages de commerces a été démantelé par la Section de Recherches de Poitiers. Cinq individus ont été interpellés et placés en garde à vue, puis présentés au magistrat et placés sous mandat de dépôt ce vendredi.
Les commerçants de Poitiers et des régions alentours vont pouvoir respirer. Un grand réseau de cambrioleurs a été démantelé par la Section de Recherches de Poitiers (Vienne).
A la fin de l’été 2023, une vague de cambriolages avait frappé de nombreux commerces situés en Charente-Maritime, Vienne, Vendée, Charente et dans les Deux-Sèvres.
Depuis, une enquête a été menée par la SR de Poitiers, mobilisant de nombreux gendarmes. Ils ont pu identifier une équipe de malfaiteurs très structurée, composée de plusieurs individus. Selon le communiqué de presse de la direction générale de la Gendarmerie Nationale, les investigations ont été «difficiles à mener» puisque les suspects étaient «particulièrement chevronnés et défavorablement connus de la justice».
600.000 euros de préjudice
Ils ont commis plusieurs dizaines de cambriolages, pénétrant à chaque fois dans les commerces par effraction (coups de masse ou enfin de chantier). Les établissements les plus visés étaient des débits de tabac, magasins d’habillement, magasins d’outillage et concessions automobiles. Les suspects ont également volé des véhicules en home-jacking.
Soixante faits de cambriolage ont été recensés pour un préjudice dépassant 600.000 euros.
Afin d'appréhender les mis en cause, «un dispositif d’interpellation en milieu ouvert» a été mis en place par l’antenne GIGN de Tours, «appuyée par le groupe d’observation et de surveillance de la SR de Poitiers», précise-t-on dans le communiqué.
Cinq individus ont été interpellés. Les perquisitions ont permis de découvrir les objets dérobés lors du dernier cambriolage dans la nuit du 19 au 20 novembre ainsi que des objets issus de précédents vols.
Les suspects ont été présentés au magistrat et placés sous mandat de dépôt ce vendredi 24 novembre à l’issue de leurs gardes à vue. Ils seront jugés le 17 janvier 2024.