Ce mardi 10 octobre, lors des questions au gouvernement, le député des Français de l’étranger Meyer Habib a rendu hommage aux victimes israéliennes des attaques du Hamas. Une prise de parole marquée par la vive émotion de l’élu.
«La barbarie islamiste a frappé des femmes, des enfants, des bébés et des vieillards». C’est avec une voix tremblante, marquée par une importante émotion, que le député apparenté Les Républicains Meyer Habib a pris la parole ce mardi 10 octobre à l’Assemblée nationale.
L’élu représentant les Français établis à l’étranger a rendu hommage au peuple d’Israël face aux attaques du Hamas. «Nous venons de vivre le 11-Septembre de l’Etat juif», a-t-il déclaré dans l’Hémicycle.
Meyer Habib a également adressé une pensée aux 4 ressortissants français tués lors de ces attaques, avant de demander au gouvernement la dissolution d’associations et partis politiques n’ayant pas condamné fermement les actes du Hamas, en citant notamment le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
«Nous sommes aux côtés d’Israël»
Elisabeth Borne a salué «la gravité à laquelle fait face», le député Meyer Habib. La Première ministre a rappelé la position de la France, qui se tient «aux côtés d’Israël et de son peuple», ajoutant que «rien ne pouvait excuser le terrorisme».
La séance de questions au gouvernement a démarré par le respect d’une minute de silence, à la demande de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale.
S’en est suivi un moment de tension lorsque Mathilde Panot, cheffe des députés de La France insoumise, a pris la parole.
En effet, les élus des Républicains, de Renaissance et du MoDem ont alors décidé de quitter l’Hémicycle, en guise de protestation à son refus d'employer le terme «terrorisme» pour qualifier les attaques du Hamas contre Israël.