Ce lundi 2 octobre, au cours d'une interview accordée à France 3, Emmanuel Macron a évoqué les récents investissements du gouvernement en matière de sécurité. Ils sont selon lui censés répondre aux «concitoyens qui veulent le droit de vivre tranquille»
En déplacement dans le Lot-et-Garonne, Emmanuel Macron a accordé une interview au 19/20 de France 3, ce lundi 2 octobre. Revenant notamment sur le déploiement de 238 nouvelles brigades de gendarmerie en France, le chef de l'État s'est défendu de vouloir séduire les électeurs de droite. Selon lui, «le droit de vivre tranquille [...] n'a pas de couleur politique».
Le président de la République a insisté sur le fait que cette mesure répondait a «un besoin du pays tout entier», «un besoin de sécurité et d'ordre». Pour pallier ce manque, Emmanuel Macron a décidé de miser sur la «présence» : celle des policiers et gendarmes sur le terrain, «au côté de nos concitoyens qui veulent le droit de vivre tranquille».
Il a reconnu un «défi immense», notamment en matière de «violence intrafamiliales», de «violences contre les élus», de trafic de stupéfiants et de «petits faits de délinquance», comme les cambriolages.
Emmanuel Macron a souligné le fait que la sécurité avait été «désinvestie» «pendant 20 ans» en France, avant d'évoquer les efforts consentis à ce sujet «depuis six ans». «On a déjà créé 10.000 postes de policiers et gendarmes et on va donc en créer 8.000 nouveaux. Mais on a aussi augmenté de 50% le budget de la justice parce qu'il n'y a pas de sécurité s'il n'y a pas de justice».
D'après le chef de l'État, ces nouveaux investissements vont «simplifier la vie des gens» car les patrouilles n'ont pas seulement vocation à «dissuader» mais aussi à «aller au contact des administrés». Il a assuré que les dépôts de plainte seront notamment plus aisés puisque certains pourront être réalisés directement dans les «camionnettes aménagées» des forces de l'ordre.
Sur les 238 nouvelles brigades, la plupart (145) sont en effet mobiles afin de «se redéployer sur le terrain», dans les zones rurales ou péri-urbaines. Ces brigades sont accompagnées de 2.144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8.500 créations d'effectifs de forces de l'ordre annoncés par le gouvernement d'ici à la fin du quinquennat.