Un adolescent de 16 ans a été grièvement blessé en tentant de faire du «surf» sur le toit d'une rame du métro de la ligne 6, à Paris, ce samedi 23 septembre. Une enquête policière a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique.
Entre la vie et la mort. À Paris, le samedi 23 septembre, un adolescent âgé de 16 ans a été grièvement blessé après avoir tenté de «surfer» sur le toit du métro de la ligne 6, a appris CNEWS, confirmant une information du site Actu17.
L’accident grave s’est produit en milieu d’après-midi à la station Bel Air. La police, le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR), ainsi que les sapeurs-pompiers se sont immédiatement rendus sur place après un signalement de la RATP. «La victime a été emmenée à l’hôpital par les secours» a précisé le groupe à CNEWS. Son pronostic vital était toujours très engagé ce dimanche.
La RATP précise par ailleurs que le drame a entraîné une interruption du trafic entre les stations Nation et Daumesnil entre 15h et 17h50 ce samedi et qu'une enquête de police a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.
Le mineur, dont l'âge de 16 ans est avancé par Actu17, aurait réussi, selon nos confrères, à ouvrir la porte de la voiture à l'aide d'une clé carrée, avant de tenter de monter sur le toit, alors que le train se déplaçait entre deux stations. Sa tête aurait heurté un objet dans le tunnel, avant de chuter dans l'espace entre les deux wagons.
Une pratique « extrêmement dangereuse»
Les usagers du métro sont également appelés à «faire preuve de discernement et à ne pas se prêter à cette pratique inconsidérée, irresponsable et extrêmement dangereuse, pouvant entraîner la mort», insiste de son côté la RATP.
En 2017 déjà, sur cette même ligne à Bir-Hakeim, un autre adolescent était décédé dans des circonstances similaires. Il avait percuté la verrière du toit de la station, avant de tomber également sur les voies.
Cette pratique, qui consiste à rouler à l'extérieur d'un train, d'un tramway ou d'autres moyens de transport ferroviaire en mouvement, est passible d'une peine d'un an de prison et d'une amende de 15.000 euros.