Samedi 16 septembre, le parquet de Perpignan a annoncé l'ouverture d'une instruction pour le meurtre d'Imran, 7 ans. Trois personnes ont été mises en examen. Les faits se sont déroulés dans l'appartement familial de Perpignan, le jeudi 14 septembre.
Un nouveau rebondissement dans l'affaire du meurtre d'Imran. Ce samedi 16 septembre au soir, le parquet de Perpignan a annoncé l'ouverture d'une instruction pour plusieurs faits. Trois personnes - le père, l'oncle et la grand-mère paternelle - ont été placées en garde à vue puis déférées devant le parquet de Perpignan ce samedi après-midi.
Le procureur de la République Jean-David Cavaillé a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire.
Le père est soupçonné du «meurtre» du petit garçon, et de «tentative de meurtre» envers ses deux filles. Il est également poursuivi pour «faux et usage de faux document administratif ayant pour but de procurer l'impunité à l'auteur d'un crime», indique Jean-David Cavaillé.
L'oncle et la grand-mère paternelle des enfants sont mis en cause, eux, pour «non-dénonciation de crime», pour le meurtre d'Imran.
L'enfant tué avait deux sœurs âgées de 2 et 3 ans qui ont été hospitalisées. «Les examens médicaux des deux petites filles font état de multiples lésions sur le corps et la face», précise Jean-David Cavaillé.
Une découverte macabre
Le jeudi 14 septembre, les forces de l’ordre avaient retrouvé le corps sans vie d’un enfant, dans la baignoire d'un appartement de Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Selon L’Indépendant, les policiers ont été appelés à se rendre sur les lieux du drame. Une fois sur place, ces derniers ont été contraints d’enfoncer la porte de l’appartement afin d’y pénétrer, avant de découvrir le corps inanimé et partiellement congelé du jeune enfant. La victime présentait des traces de coups et de violences.
Le père et l'oncle ont été placés en détention provisoire et la grand-mère sous contrôle judiciaire.
«Un soutien psychologique, par le biais de France Victimes 66, a été mis en place au bénéfice de la grand-mère maternelle, et de la mère des enfants», a indiqué le procureur Jean-David Cavaillé.